mardi 20 novembre 2007

Loi sur les heures supplémentaires : faut-il avoir fait Maths Sup pour tout comprendre ???

C'est la question posée par notre ami Edouard SASSARD, Tête du Réseau 'Nouvelle Société' de Franche-Comté.

Et voici ma réponse postée ce jour sur le site:



Les Heures Supplémentaires sont-elles applicables ou NON?!!!!



Une fois de plus l'intention est louable et la réalisation IMPOSSIBLE ... un mot malgré tout bien français!

Le candidat Président s'était engagé à:

- redonner le goût du travail aux français,
- corréler l'augmentation du pouvoir d'achat à l'augmentation du travail.

Tout cela a été résumé dans un slogan de campagne: "Travailler PLUS pour gagner PLUS".

Jusque là tout semble clair et facile à mettre en oeuvre.

Mais voilà, la gente politique et son équipe de grands commis de l'Etat se sont une fois de plus tirés dans le pied!
Tout de suite, le pire a été envisagé:

- Les entreprises, délinquants notoires, vont tourner la loi à leur profit.
- Les salariés vont être exploités.
- Le chômage va augmenter.

Mais il ne faut pas oublier les vérités incontournables:

- Les carnets de commande ne se remplissent pas à coup de lois.
- On ne peut pas en même temps demander que les prix à la consommation baissent et que la compétitivité des entreprises augmentent, donc leurs profits redistribuables en salaires, en investissements, et en dividendes.
- Les charges sur le travail sont prohibitives et contre-productives.
- On ne peut pas révolutionner les grands équilibres budgétaires d'un coup de baguette magique.
- L'Economie française est totalement dépendante du marché mondial.

Et donc,

- Bien sûr qu'un chef d'entreprise avec un carnet de commandes en augmentation choisira les heures supplémentaires plutôt qu'une nouvelle embauche.
- Bien sûr qu'un chef d'entreprise, en profit ou pas, mais qui ne voit pas son carnet de commande augmenter, 'inventera' des heures supplémentaires détaxées pour réaliser des augmentations de salaire à moindre coût pour tout le monde.

La belle affaire!

Et quoi ?

- Le chef d'entreprise qui a choisi dans un premier temps les heures supplémentaires sera bien obligé d'embaucher si son carnet de commandes continue à augmenter puisque le nombre d'heures supplémentaires est contingenté. Et même si ces heures supplémentaires jouent le rôle de variable d'ajustement de façon récurrente, c'est de la création de richesses supplémentaires, c'est du pouvoir d'achat en plus, ce sont des rentrées complémentaires pour l'Etat.

- Le chef d'entreprise qui a, aux yeux de certains, 'détourné' la loi aura en fait distribué du pouvoir d'achat que l'on retrouvera dans les comptes de la nation et même si la situation demeure pérenne, cela reviendra en fait à avoir descendu artificiellement ses taux de cotisation d'environ 10% ce qui l'amènera à un taux global d'environ 45%+, ce qui est encore prohibitif et dans la fourchette haute de la moyenne de l'UE.

Le résultat sera finalement assez conforme aux objectifs non-dits derrière le Slogan "Travailler plus pour gagner plus" :

- Eradiquer le désastre des 35 heures.
- Justifier l'augmentation du nombre d'annuités de travail.
- Diminuer les charges salariales et patronales.

Alors comment faire pour transformer un désastre annoncé en succès?!

Comme vous l'a dit un intervenant ... appliquer la méthode KIS ... "Keep It Simple"!!!
(Par respect pour mes concitoyens je préfère oublier le 2éme S pour 'stupid'.)

Soit:

- Au-delà de 35H par mois les heures réalisées, dans la limite d'un quota annuel, sont détaxées.
- Pour les salariés à temps partiel la règle est la même dans la limite d'un quota calculé au pro-rata équivalent de celui des salariés à temps plein.
- Ceci est valable pour le secteur Public et le secteur Privé.
- Et surtout on s'attachera à éviter d'édicter une quelconque condition pouvant être contestée par notre 'chère' administration.

Il faudrait être enfin conscients que les discussions 'administratives' autour de nos lois économiques et sociales nous coûtent probablement plusieurs points de croissance et créent le besoin d'avoir recours à une administration pléthorique qui pèse dans le budget.

Pour s'en convaincre il suffit d'analyser les dernières 'perles':

- Pour diminuer l'impact du coût du pétrole, on diminue les charges patronales et pas la TIPP.
- Pour satisfaire on ne sait qui on envisage de taxer les revenus distribués au titre de la rémunération de capitaux accumulés sur un livret CNE au-delà des 15 300 Euros statutaires au lieu de dire tout simplement que le livret CNE ne pourra pas dépasser un montant global de 15 300 Euros.

Comme moi vous entendez déjà les cris d'orfraie de certains: "On ne peut pas faireça!!! ... IMPOSSIBLE par ce qu'alors ... !!!"
Bien sûr qu'il existe une fouletitude de bonnes raisons ... mais on voit aussi le résultat ... à force de vouloir ménager la chèvre et le chou ... on ne fait plus rien, ou pire, plus personne ne comprend pourquoi on le fait.


L'économie n'est pas compatible avec la Politique.
Les règles doivent être simples, compréhensibles, justifiées, applicables, pérennes et non rétro-actives.

Enfin il faut avoir confiance en chacun.
Il faut arrêter de pénaliser les acteurs économiques sains de corps et d'esprit pour essayer de coincer la frange infinitésimale de tricheurs.

KIS !

dimanche 18 novembre 2007

Martin Hirsch : Ouverture et pragmatisme !

Mr Hirsch était l’invité du ‘Grand Journal’ de Canal + aujourd’hui !

Pour moi c’était une première rencontre télévisuelle.

Cet homme est remarquable !
On le dit de ‘gauche’, …, pourquoi pas ?
En ce qui me concerne, catalogué ‘de droite’, j’ai été enthousiasmé par son discours.

Cet homme est plein de bon sens, mais surtout il est ‘généreux’, non pas qu’il soit prêt à donner sa chemise, non il est généreux vis-à-vis d’autrui. Il est généreux par nature, sans exclusive et sans dogmatisme. Il veut ‘agir’ dans le bon sens et avec bon sens.

Il ne reste plus qu’à souhaiter que son appel à tout un chacun soit largement entendu et suivi d’effet.

Qu’a-t-il demandé ?

Mr Hirsch demande à chacun de regarder autour de lui et d’ouvrir la porte, de faire dans la mesure de ses moyens, mais de faire. (Traduction libre de l’auteur de ce post.)

Lui-même a dit (traduction libre de l’auteur de ce post) que ceux qui se gaussaient de l’étroitesse de son budget (25 millions au jour j, et devenus 35 millions à j + 6 mois !) feraient mieux de réfléchir à ce que sont devenus les milliards dépensés par ses prédécesseurs !

MERCI MONSIEUR … !

Faites encore quelques interventions télévisuelles de cette qualité (vous n’aimez pas … mais … il faut le faire !) et vous trouverez nombre de nos concitoyens à vos cotés.

Maintenant, pardonnez-moi, c’est mon coté militant ‘sale gosse’, je terminerais en disant combien ridicules m’ont paru les rappels à l’ordre adressés, ces jours-ci, à Mr Hirsch par Mme Royal ou Mr JP Eyraud(DAL), tout deux engoncés dans leurs postures militantes et dogmatiques stériles !

Les français jugeront sur pièce.
Dénigrement contre actions … je sais qui gagnera.

mardi 13 novembre 2007

L'UMP ... gardien du temple!

L'UMP engagée depuis toujours derrière le Président Sarkozy annonce le suivi en temps réel de la réalisation des engagements de la campagne présidentielle.

Voilà une bonne nouvelle!

Cela n'avait jamais été fait à ce jour!

Enfin une équipe qui s'engage à faire ce pourquoi elle a été élue.

Il faut soutenir notre équipe!

En cliquant sur le lien, vous accéderez à la vidéo de l'entretien entre Patrick Devedjian et Vincent Ducrey.

Et en colonne de droite vous disposez du bouton d'accés à ce Tableau de Bord.

N'hésitez pas à en prendre connaissance et à y laisser vos commentaires personnels.

Cordialement vôtre,

samedi 10 novembre 2007

Philippe Marini veut fiscaliser le livret A (Le Figaro du 8/11)

Le raisonnement est apparemment juste.

Les livrets saturés, et avec une certaine constance en un tel état, sont des livrets dont les détenteurs n’ont pas besoin de faire appel à cette épargne au quotidien. Dont acte.

Pour de tels détenteurs, ces 15300 Euros s’inscrivent dans un schéma de trésorerie hiérarchisé par les options fiscales et monétaires: Compte Chèque rémunéré ou non, Compte Epargne, Compte de Développement Durable (défiscalisé mais aussi plafonné), Livret A, Livret d’Epargne Populaire, …, Sivav monétaire, Billets à Terme, … .
(Analyse d’opportunité forcément utilisée par tout Sénateur un tant soit peu attentif à sa trésorerie et à sa situation fiscale!)

Si Mr Marini estime que la capitalisation et la rémunération de ces comptes CNE au-delà de la limite des 15300 Euros ne se justifie pas, qu’il le dise, … MAIS SIMPLEMENT : « La rémunération d’un compte CNE ne saurait dépasser 15300 Euros multiplié par le taux de rémunération en vigueur au 31/12». Point barre !

Les titulaires/épargnants en tireront les conclusions qu’ils jugeront opportunes.

Et il est probable que les excédents en capitaux iront s’investir ailleurs.
Ce qui ne conviendra certainement pas à La Poste ou au groupe Caisse d’Epargne !

ALORS ?!
Alors … ! On arrête de prendre ‘les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages’. On fait ce qui fait sens et on ne fait pas ce qui peut avoir des conséquences pire que le mal !
C’est un choix … politique éventuellement … même certainement !

Accessoirement … on réfléchit préalablement à toute déclaration iconoclaste.

Charges Sociales contre TIPP.

Quand comprendra t’on que seuls la cohérence et la lisibilité du budget, et donc de la fiscalité, sont aptes à fédérer et libérer les énergies pour créer des richesses nouvelles et donc de la croissance?!

La TIPP, c’est mathématique, à hauteur de 80% environ du prix à la pompe, multiplie par cinq toute variation du prix du pétrole brut!

C’est faire atteinte à nos facultés intellectuelles que de penser que nous ne sommes pas assez ‘intelligents’ pour interpréter l’offre compensatoire sur les charges sociales proposée aux marins- pêcheurs comme un ‘choix politique’ de vouloir préserver le résultat, bénéfique pour le budget, de la ponction, soit disant inodore et sans saveur, sur le pouvoir d’achat de tout un chacun, réalisée par l’augmentation de la TIPP ; la responsabilité d’une telle augmentation étant, bien entendu, rejetée sur autrui!

Il est impossible de considérer un tel choix comme du pragmatisme!

lundi 5 novembre 2007

'LAIT' Dindons de la Farce?! Plus qu'un malaise!



C'est sur une pleine page dans nos quotidiens que "Les Produits Laitiers", ou CNIEL (voir définition en fin de post), expriment leur colère: "Nous ne serons pas les dindons de la farce".

Qu'ils se rassurent, j'ai lu, relu, leur prose, et ce jusqu'à plus soif!

Comme nous tous, je suis très intéressé à tout ce qui touche au pouvoir d'achat de chacun.

Mais impossible de ne pas ressentir plus qu'un malaise à cette lecture, ..., que l'on se mette à la place du consommateur ou que l'on adopte le point de vue du producteur de lait.

- Premier malaise:

Le CNIEL parle au nom des producteurs (éleveurs de bétail produisant du lait), ET AUSSI des transformateurs (industriels produisant des articles de consommation à base de lait). Même si le CNIEL est une structure unitaire, j'aimerais être sûr que ces deux familles vont profiter équitablement de la remontée des cours du lait.

- Deuxième malaise:

Quand je lis:"Actuellement, la demande est nettement supérieure à l'offre. Donc le prix du lait augmente.", je ne peux m'empêcher de penser à la contre-proposition: "L'offre est supérieure à la demande. Donc les prix baissent.", et alors quoi?! Que proposerait alors le CNIEL aux producteurs? Alors même que les transformateurs eux n'ont aucun problème pour maintenir leurs marges! Leur prix de revient varie, leur prix de vente aussi, leur seul souci étant d'adapter leur offre à la demande, et leurs marges restent intactes.

- Troisième malaise:

"Or certains distributeurs brandissent la menace de refuser aux industriels la hausse de tarifs des produits laitiers. Ce faisant, ils refusent aux producteurs de lait français le simple maintien de leur pouvoir d’achat."

Double malaise!

Malaise déjà signalé par rapport à la seule augmentation des prix des produits manufacturés.
Et malaise par rapport au terrible aveu: "... le simple maintien du pouvoir d’achat" des producteurs. CQFD: si les prix à la production avaient augmenté de façon significative, comme on veut nous le faire croire, alors on devrait retrouver une augmentation du pouvoir d'achat chez les producteurs!

- Dernier malaise:

"On vous ment."

Malaise, gros malaise, car je doute que les transformateurs du lait soient eux-mêmes prêts à s'engager à limiter leur propre hausse de prix à celle du prix à la production du lait dans leur prix de revient!

Au total, je crains fort que les producteurs de lait soient une fois encore "les dindons de la farce" au même titre que tous leurs confréres producteurs agricoles ou viticulteurs.

Est'il souhaitable pour autant de légiférer en la matière?
Je ne le crois, je ne le souhaite pas!

Mais néanmoins il serait temps de se pencher sur une équation de base fondamentale: toute personne produisant un travail quantifiable devrait, à tout le moins, en tirer profit, lequel profit devrait être équitable quel que soit le travail fourni.

Et corollaire indispensable: nul ne devrait pouvoir s'enrichir sur le dos de producteurs efficients à qui le marché refuse les moyens de s'en sortir à leur seul niveau de commercialisation.

Quand le déséquilibre devient trop flagrant, alors oui, il faut peut-être légiférer pour protéger certaines productions indispensables à la nation.

On peut rêver!


CNIEL : Créé en 1973, le CNIEL, Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière est l'organe représentatif des éleveurs laitiers (Fédération Nationale des Producteurs de Lait) et des industries de transformation laitière de statut coopératif (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) ou privé (Fédération Nationale de l'Industrie Laitière).

mardi 16 octobre 2007

Journalistes : Il faut changer leur statut !

Si, et seulement si, le fait de ne pas réagir aux énormités que leurs interlocuteurs profèrent est une question de statut.

Quelques exemples :

1) A propos de la franchise de santé :

- Un syndicaliste ‘bien-pensant’ dit au 20H: « Cela revient à dire que plus on sera malade plus on paiera ! ».

Aucune réaction du journaliste ! Alors que l’on parle d’une franchise annuelle de l’ordre de 50 €. Rien sur l’objectif de responsabilisation du citoyen face à la gabegie et aux abus. Et, en ce qui concerne les victimes de longue maladie, à ce que je sache, on n’a jamais parlé de supprimer la prise en charge à 100% de ces accidentés de la vie ! Mais de réponse journalistique … point !

2) A propos du principe de précaution :

- Réactions multiples des Ecologistes dans tous les médias : « On tue le Grenelle de l’environnement dans l’œuf ! ». Comme si le principe de précaution était au seul profit de l’écologie et c’est bien là le problème.

Mais toujours pas de réaction !

3) A propos de la dépénalisation du droit des affaires :

- A écouter les bien-pensants à qui l’on donne complaisamment la parole, les réformes ont pour but de permettre à tout chef d’entreprise de se transformer en ‘bandit de grands chemins’ avec une garantie d’impunité.

C’est faire injure à notre Justice comme à nos entreprises. C’est grave !
Alors même que l’objectif N°1 est de désengorger les tribunaux et de laisser au civil ce qui en dépend et qui ne devrait en aucun cas relever du pénal.

On a le droit d’avoir son opinion.
On a le droit de la garder pour soi exclusivement.
Mais quand on appartient à un média avec une audience significative on devrait avoir à cœur de ne pas cautionner des contre-vérités ! C’est de la pure déontologie.

Heureusement nos concitoyens sont de moins en moins crédules.

samedi 13 octobre 2007

Identifiant et authentification : où est le problème ?!

Bien sûr qu’il y a un de problème !

Comment peut-on imaginer raccrocher tous les actes de la vie quotidienne à un seul identifiant assurant une traçabilité exhaustive.

Informaticien de formation et d’activité, il m’est arrivé de « rêver » à cet identifiant unique qui me permettrait d’être « reconnu » partout, et en tous lieux, sur toute machine numérique !

Puis un jour, des relevés de Carte Bleue, à propos d’ubiquité possible entre Louveciennes et Paris, ont fait la UNE des journaux ! La question était posée. Et j’y ai personnellement répondu NON. Il n’est en effet pas possible de tracer de façon exhaustive tous les actes de la vie quotidienne d’un individu. C’est insupportable !
Mais loin de moi l’idée d’écarter, en l’occurrence, la valeur de preuve bien réelle que le dit individu ne pouvait pas être en même temps à Paris et à Louveciennes.

Aujourd’hui peut’ on continuer à accepter, sans réagir, que des individus mal intentionnés profitent des failles des systèmes d’identification, ici ou ailleurs, pour commettre des fraudes bien réelles sur notre territoire ?

Et bien sûr la réponse, là encore est NON !

Un jour, il y a un peu plus de 100 ans, un nommé Bertillon a inauguré la fiche anthropométrique, à vocation judiciaire, avec pour élément discriminant les empreintes digitales. Depuis lors le procédé est universel et reconnu. Il ne viendrait à quiconque l’idée de s’y opposer.

Cent ans plus tard on a découvert un discriminant aussi exhaustif et plus traçable, l’ADN, car identifiable à l’état de trace infinitésimale et persistant dans le temps. Là encore, en matière criminelle, peu nombreux sont ceux qui s’y opposent.

Plus curieux, personne ne s’oppose à un traceur, certes très spécifique mais néanmoins universel et parfaitement discriminant car unique (par obligation technologique), à savoir la MAC Address obligatoire pour chaque interface communiquant d’un ordinateur voulant se connecter à Internet à travers un réseau Ethernet. Que les internautes en soient prévenus, si on veut tracer leur parcours c’est possible et il suffit de le décider, pas moyen d’y échapper.

Certes 100%, moins epsilon, de nos concitoyens sont et doivent être présumés innocents et ne méritent pas d’être tracés.

Est-ce que l’on doit, pour autant, « protéger » les malfaiteurs ?

Alors comment faire ?

1) Faire confiance à l’Etat, au Gouvernement, et à leurs instances, dont la CNIL, pour garantir à chaque citoyen qu’il ne pourra pas exister en un lieu quelconque un système informatique, ou autre, regroupant la totalité des paramètres concernant son vécu individuel.

2) Laisser libre cours à chaque entité politique, sociale, économique le choix des moyens qu’elle juge nécessaire et suffisant pour s’assurer de l’identité, et de sa traçabilité, des utilisateurs ou clients.

3) Renforcer les contrôles pour que la collusion d’éléments parasites et/ou sans rapport avec l’objet du service concerné ne puisse avoir lieu.

Seuls les esprits mal intentionnés devraient craindre des systèmes d’identification plus performants.

En effet, que la vie serait plus facile si on avait des papiers, dont la CNI en toute priorité, certifiés et reconnus comme tels !

- Avez-vous récemment essayé de louer un appartement ?
N’avez-vous pas été « choqué » par l’incursion honteuse (IRPP, caution, …) dans votre vie privée pour un acte somme toute naturel ?!

- N’avez-vous jamais été surpris par une administration agissant dans le même sens alors même qu’elle devrait être le garant de l’authenticité de votre identité ?!

- Que penser de ces mêmes administrations qui refusent les chèques sous prétexte qu’elles ne savent pas recouvrer les impayés ?! Et qui, par la même, justifient la position de commerçants indélicats qui agissent à l'identique, mais pour de toutes autres raisons !

- De la même façon, pouvons-nous accepter que des individus se présentent à des examens, permis de conduire ou universitaires, sans aucune possibilité de les identifier, sans pouvoir s’assurer que le porteur des papiers correspond bien à ce qui est écrit sur les papiers ?

La carte vitale 2 voit le jour, elle a fait couler beaucoup d’encre pour cause de photo.Elle n’est toujours pas biométrique et nos déficits ne vont pas diminuer !

Nous ne sommes plus assez riches pour pouvoir faire face aux abus et néanmoins nous sommes encore assez riches pour représenter une attractivité suffisante pour l’extérieur.

C’est vital (sans jeu de mots), nous devons réagir et chaque citoyen doit s’en convaincre et faire fi de toute position dogmatique et suicidaire.

Ce n’est qu’à ce prix que la France pourra rester un grand pays généreux et accueillant pour les femmes et hommes de bonne volonté dont nous avons, par ailleurs, fort besoin.

Alors NON à un identifiant unique mais OUI à des identifiants performants et fiables, OUI à des identifiants sélectifs (un pour la santé, un pour l’administration fiscale, un pour le permis de conduire, un pour la banque, un pour …, un pour chaque compartiment de notre vie méritant une authentification certaine et son rapprochement avec notre CNI infalsifiable).

Ce sera la fin de la suspicion permanente car l’espace des fraudeurs en puissance sera miné.
Et alors, enfin, nous pourrons faire confiance, à priori, à tout un chacun.
Et la vie sera belle et confortable.

« Big Bang » : Quel Bonheur … mais en demi-teinte !

Merci Monsieur le Président,

A ce jour, on a l’illusion que vous allez tenir vos promesses !
C’est bien ! On se prend à poursuivre nos rêves.

Mais les décrets d’application tardent, le temps est à l’orage, les vents contraires soufflent !

Le « Big Bang » de la Commission Attali, titrait le Figaro, ce vendredi. L’excellent Michel Schiffres en rajoute une louche dans le Figaro de ce jour en concluant son libelle « Vigueur » par une phrase pleine de bon sens : « la rêverie est souvent le réalisme de demain ».
Comme il a raison !

Monsieur le Président, ne laissez pas condamner vos décisions avant même une première expérimentation.

Osons et avançons!

Fiscalité : le bouclier fiscal est adopté (sans les décrets à ce jour !) et ça n’est que justice envers ceux qui tirent la charrue ; mais depuis lors on ne nous parle que de nouvelles taxes ou impôts (toujours applicables aux mêmes concernés) et d’une cotisation à minima au lieu de nous dire que l’on va poursuivre vers la réforme globale de notre fiscalité pour la rendre plus juste et plus lisible.

Identité Nationale : certes le sujet est délicat mais les solutions existent pour limiter les risques de traçabilité totale de l’individu. On ne peut continuer à regarder passer les milliards d’Euros de fraudes qui sont la conséquence de notre laxisme en matière d’identité non vérifiable et falsifiable à l’envi.

Principe de précaution : en faire le fer de lance de la Constitution a été une erreur majeure même si les forces écologiques ont raison en matière de sauvegarde de la planète. Mais n’oublions pas qu’un tel principe a été mis en application dans tous les compartiments de la vie de nos concitoyens et pas qu’en matière d’écologie ; à ce jour l’appel permanent au principe de précaution nous rend frileux et statiques.

Pouvoir d’achat : la recette miracle du « plus blanc que blanc » (ou faire baisser les prix) est un leurre qui ne profite qu’aux pays émergents ayant des charges sans commune mesure avec les nôtres. On paiera bientôt sa baguette de pain en Euros à hauteur de ce que l’on payait en Francs. Moyennant quoi les boulangers survivent. Dans le même temps je viens d’acheter un téléviseur à écran plat au même prix (en francs constants) que mon téléviseur vieux de 20 ans. Comme pour la fiscalité, il faut libérer les énergies ; laissons nos entreprises gagner de l’argent et les salaires augmenteront, donc le pouvoir d’achat. Le seul moyen d’avoir un effet immédiat (on ne change pas localement la structure d’un marché régulé à l’échelle planétaire) est la baisse des charges et de la fiscalité. Cela s’appelle la compétitivité.

Budget : un seul qualificatif, décevant !

Monsieur le Président, nous souhaitons tous ardemment que votre mandat soit celui du « Big Bang », mais pas uniquement médiatique !

Osez ! Et nous vous suivrons, tous !

Merci de votre attention.

vendredi 5 octobre 2007

Figaro, débat Pitte-Julliard: Arrêtez de nous servir de la bienpensance.

Lettre ouverte à la Rédaction du Figaro:

Les français ont voté pour la rupture et pour les réformes !
Arrêtez de nous servir de la bienpensance ( Débat Pitte-Julliard du Figaro du 05/10/07)!

Offrez-nous des débat entre différents points de vue sur comment aboutir ! Bruno Julliard n’est plus d’actualité. Aucun dogme ne peut justifier l’abandon de la filière des savoirs fondamentaux ; et le mythe d’un diplôme supérieur pour tous est un leurre mis à bas par la sélection, naturelle, obligatoire et justifiée, en milieu professionnel.

Dans tout cela c’est de cohérence dont on a besoin.
Seules des filières éducatives fonctionnelles peuvent garantir l’égalité des chances.
Seul le rétablissement, au plus haut degré, des responsabilités individuelles, donnera à nos enfants le goût d’apprendre pour ensuite réaliser.

vendredi 24 août 2007

Les CENT jours … d’un patron.

J’ai voté pour Nicolas Sarkozy avec un enthousiasme comme jamais.

Cent jours après je renouvelle ma confiance !

Homme d’entreprise, comme beaucoup, je ne vais pas lui reprocher de se conduire en patron.

C’est lui qui a la vision, c’est lui qui s’est engagé.
C’est lui qui a été élu.

Et comme tout patron qui se respecte, il se doit de montrer la voie et d’assumer.
Comme tout patron il se doit d’aller ‘au charbon’ et plutôt plus que les autres.
Comme tout patron dans un monde de compétition féroce il doit se mesurer aux autres, il doit paraître, et c’est bien connu : on n’est riche que de l’argent que l’on dépense !

Plus concrètement :

- Il a ‘gagné’ l’ouverture des négociations européennes autour d’un traité simplifié qui va peut-être permettre à l’Europe d’avancer, et, ne boudons pas notre plaisir … il a remis la France en selle.

- Il a réussi son pari sur l’ouverture.
(Et par la même occasion il a ‘immobilisé’ l’opposition.)

- Les mesures fiscales ont été adoptées.

- Les Universités, du moins certaines, ont été remises en mouvement.

- Il a réussi, avec Cécilia, pour les infirmières bulgares ce qu’il s’est engagé à faire pour Ingrid Betancourt. Patience.

Mais plus surprenant encore, après cent jours, les sondages lui donnent un consensus qui va bien au-delà de son électorat ! Il est ainsi, comme promis, devenu le Président des Français, de tous les Français, hormis les grincheux invétérés.

D’autres chantiers ont été ouverts et pas des moindres.
Certes les résultats ne sont pas tous à la hauteur de nos espoirs et/ou des engagements. Mais néanmoins ils vont tous dans le bon sens et avec des taux de performance inégalés à ce jour.

Alors on ne peut que souhaiter que l’action se poursuive.

- Efficience de l’Education Nationale,

- Réforme de l’Etat,

- Représentativité des Syndicats,

- Rôle du Parlement,

- Budget.

Cinq ans ne seront pas de trop pour réaliser le programme imposé, cinq ans de plus seront probablement nécessaires. Mais qu’importe, la confiance sera au rendez-vous si chaque jour nous voyons le bateau avancer.

Jusque là tout va bien.

MERCI Monsieur le Président.

samedi 4 août 2007

Le Monde, le masque, la plume : faux-culs et vrai suicide ! (Lybie et Fonctionnaires)

Le Monde continue sa descente au plus profond des abymes de l’absurdité.

Il la poursuit sous la/les plume/s anonyme/s de ses éditoriaux faisant large place à des positions d’opposition systématique, pourquoi pas, mais avec des postures qui ne sont pas dignes de ce qui fut un ‘grand’ journal.

Etre dans l’opposition n’est en rien répréhensible.
Mais encore faut’ il être intellectuellement correct et, si possible, préférer un raisonnement positif et constructif au dénigrement permanent et stérile.

1) Non renouvellement des fonctionnaires (Edito du 2 août : Reculs et tactique)

- A l’Education Nationale, ne vous en déplaise, on peut ne pas renouveler 50% des départs à la retraite, tel que prévu pendant la campagne, et recruter les forces nécessaires à l’accomplissement des autres engagements et ainsi présenter un bilan en demi-teinte, certes, tactique( ?), pourquoi pas, mais propice à la satisfaction de chacun !

- Alors un Président ‘pragmatique’, surement, actif, certes, et avec des limites comme tout le monde, bien obligé ! Mais, lui, il fait bouger les lignes ! Et tout le monde lui en est reconnaissant.

- L’objectif des 50% des départs non renouvelés est maintenu. Dont acte. Auparavant il faut accomplir les réformes de structure. Cela semble sage. C’est certainement une bonne ‘tactique’ et en rien un ‘recul’. La feuille de route est inchangée.

- Enfin, que proposez-vous ? RIEN !
Vacuité intellectuelle totale !

2) Lybie : Qui ment ? (Edito du 3 août : Le mystère libyen)

Ne serait-ce que par elle-même, cette question est insultante !
En êtes-vous seulement conscients ?

Et la réponse ‘publique’ à cette question peut vous créer de sérieux déboires bien mérités !

On ne doute pas de son pays !

Alors, avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous dire que je suis sûr que la France permettra à ces ex-otages, ayant subi des outrages ultimes sous couvert d’accusations probablement fallacieuses, de s’exprimer sur la scène internationale en organisant le procès qui permettra peut-être d’établir, un jour, la vérité.
Ne fallait’ il pas pour autant signer cet engagement infamant de renoncer à tout recours ?
Bien sûr que OUI !
Chaque chose en son temps.
Quand les cartes sont biseautées, on ne refuse pas le jeu, on triche aussi, comme l’adversaire, et on se bat !
Le résultat est là. Les otages sont libres et on passe à la suite, d’état( ?) à états.

- Huit ans de négociations infructueuses.

Madame et Monsieur Sarkozy, entrent en lice et le dénouement a lieu !

Le coup de chapeau est unanime et international !

Notre Président a instantanément associé à cette victoire l’Emir du Qatar. Il a probablement aussi validé les engagements antérieurs de la Communauté Européenne.

Madame Sarkozy a fait un 1er voyage, et si même, son seul mérite est d’avoir permis la visite ultérieure du Président, avec l’assurance d’une issue possible et favorable, c’est déjà un résultat ! C’est un succès !

Et comment osez-vous parler, au sujet de notre 1ére Dame, d’un ‘rôle valorisé à l’excès’, alors même que celle-ci n’a fait aucune déclaration, est apparue en bas de la passerelle de l’avion, en jean et baskets, et a ensuite complètement disparu du PAF !

Tout ceci est minable !

- Bernard Kouchner :

Vous devriez demander à l’intéressé ce qu’il pense de cette partie de poker menteur !

Je vous parie qu’il vous répondra qu’il est bienheureux de ne pas avoir trempé dans cette affaire pour le moins délicate !

Qu’aurions nous entendu de la part de ses collègues si celui-ci avait du s’impliquer !

Trop c’est trop !

Je pense que vous avez dépassé les bornes et que la sanction ne saurait tarder.

La mienne est décidée : je ne renouvelle pas mon abonnement !

dimanche 29 juillet 2007

Presse, Indépendance et Capitalisme … c’est un tout Mr V. de Feligonde !

(En réponse à une tribune de Mr Vincent de Féligonde, Président de la Société des Journalistes des Echos, parue dans le journal Le Monde daté du 27 juillet.)

J’aime la Presse, une journée sans est pire qu’une soupe sans sel !

Et pour commencer fort … les monopoles d’impression, de distribution ont’ ils encore leur raison d’être ?!

Pour la distribution le système le plus satisfaisant est le portage que certains supports pratiquent et qui, en ce qui me concerne, a mis le curseur à zéro défaut depuis plusieurs années. Pour les lecteurs provinciaux du Monde, non seulement ils partent déjà avec 12 à 24H de retard par rapport à la presse du matin éditée et portée pendant la nuit, mais en plus ils sont dépendants du bon vouloir de toute la chaîne du monopole dont La Poste !

Alors la solution est-elle dans la presse informatisée, numérisée ? Les news au fil de l’eau, au fil des RSS ? Sans odeur et sans saveur.
De grâce NON !

J’aime la Presse, mais la Presse d’Opinion, d’Analyses, de Débats.

Permettez-moi de continuer et pas moins fort !

Presse d’Opinion !? Où est-elle cette Presse pour laquelle certains sont morts ?!

A vous lire, en dehors des pages réservées à cet effet, et généralement alimentées par des auteurs extérieurs au support, point d’opinion dans les colonnes de l’équipe de rédaction ! Jamais une critique de la nouvelle faisant l’objet de l’article. Des faits insipides, souvent même pas vérifiés, qui reflètent l’information présentée au goût du rédacteur, dans son sens, souvent insidieux et fortement désagréable.

Pas d’analyse lucide et claire qui n’exclue pas la prise de position mais de façon argumentée et pas uniquement commerciale.

Pas un citoyen ne souhaite que l’on porte atteinte à votre indépendance, alors, faîtes nous plaisir et abusez de cette indépendance !

Alors que chaque article porte ‘sa sauce’ !
Compte-rendu, analyse, opinion argumentée. Et les ventes repartiront !

C’est le citoyen, le lecteur qui s’adresse à vous.
Néanmoins le lecteur que je suis est aussi chef d’entreprise, et vos cris d’orfraie à propos du choix de l’investisseur assez fou pour prendre le risque de se mettre sur les bras une entreprise comme Les Echos sont pitoyables.
A ce sujet foin de Presse, foin d’Indépendance, on est à 100% sur le terrain économique qui devrait être une notion claire pour vous, Président de la Société des Journalistes d’un support dédié à l’économie !

Alors quoi ?

Pearson veut vendre parce que vous n’avez plus d’attrait pour lui. Soyez lucides si Pearson veut s’en aller c’est bien parce que les performances ne sont pas au rendez-vous !

A qui la faute ?!

Au marché, pourquoi pas ?
Mais surtout au lectorat absent !
Et pourquoi le lectorat se désintéresse t’il des Echos ?
Parce qu’il est déçu par le contenu.

A qui la faute ?!

A ceux qui ne font pas le métier, le leur, celui de Journaliste.
Certes la Presse est un métier. Chef d’Entreprise et Investisseur en est un autre. Et si vous souhaitez faire cet autre métier, mettez la main au portefeuille ! Ceux qui sont morts pour défendre La Presse l’ont fait sur fonds propres et personnels, au moins au début.
C’est possible. Un support bien français ne vit que par la valeur de son contenu éditorial et sans faire appel à la publicité et/ou aux petites annonces.

Je serai à vos cotés pour défendre votre indépendance, mais vous devez faire allégeance à celui qui veut bien vous faire un chèque en blanc ! Même lui dire MERCI !

Respect !

Et au boulot.

Merci de votre attention.

mercredi 25 juillet 2007

Bravo Cécilia … ! Vive la France … avec Mr Sarkozy !

Un de plus !
Un engagement de plus du candidat réalisé … BRAVO !

Nul ne peut douter que les pensées de Nicolas Sarkozy sont maintenant tournées vers la libération d’Ingrid Betancourt. Tous nos vœux l’accompagnent.

Que de chemin parcouru en si peu de temps !

Le traité Européen en cours, la réforme fiscale, le Service minimum, la réforme des Universités, les consultations sociales démarrées, le tout en moins de cent jours !

Mais aussi il faut stigmatiser, à cette occasion, les comportements odieux de certains dont le journal Le Monde se complait à les mettre en avant !

Que ce journal soit inquiet pour son avenir … on le comprend !
Que ce même journal fasse sa Une avec les gémissements de François Hollande, je ne le comprends pas !
Que Le Monde, depuis le départ de JM Colombani confie son édito à une ou plusieurs plumes anonymes qui nous délivrent tous les jours un tissu d’âneries, non seulement c’est une faute mais c’est du suicide !

En fait, qu’importe, nos concitoyens sont lucides !
Chacun voit la différence entre un train lancé à pleine vitesse et des grincheux tout juste bons à se gratter le nombril en se regardant dans la glace, mieux dans un rétroviseur.

Avançons !

Courage Monsieur le Président, et soyez sûr que vos concitoyens sont avec vous.

mardi 24 juillet 2007

Le contrat unique … est-ce une si bonne idée ?

Fondapol, Philippe Baccou : Le contrat unique … est-ce une si bonne idée ?


Philippe BACCOU
Haut fonctionnaire *
Ancien élève de l’ENA
* L’auteur s’exprime ici à titre personnel.


Tel le chat gourmand mais repu qui joue avec la souris sans lui vouloir plus de mal que lui imposer sa loi, Mr Ph. Baccou survole le sujet, l’effleure, esquive les questions qui fâchent et nous assène une conclusion avec laquelle tout le monde peut et devrait être d’accord :« Le chantier de la réforme du marché du travail est immense, mais il reste encombré par beaucoup de préjugés. Les occasions d’y bâtir de magnifiques usines à gaz ne manquent pas. Une approche moins ambitieuse serait pourtant plus efficace. Mieux comprises, des mesures plus simples et plus pratiques n’auraient-elles pas plus de chance d’être mieux acceptées ? »

Encore que, même là, Mr Ph. Baccou s’interroge, nous interroge, alors qu’une affirmation forte aurait été de meilleur aloi : Non aux ‘usines à gaz’ et Oui à un Contrat de Travail clair pour tout le monde, collaborateurs, employeurs et censeurs.

Mon avis est que Mr Ph. Baccou est, lui-même victime des préjugés qu’il semble regretter dans sa conclusion. Contrairement à notre nouveau Président qui, souhaitons que cela dure, est ouvert à toute expression d’idée, d’où qu’elle vienne, pourvu qu’elle soit apte à solutionner un problème, on sent, chez Mr Ph. Baccou, des clivages employeurs-syndicats, employés-employeurs, employés-employeurs-syndicats-justice d’un autre âge et qui doivent faire, en tout premier lieu, l’objet d’une éradication sans complaisance.

Je ne sais pas si la liste des changements souhaitables dans le Contrat de Travail, selon Mr Ph. Baccou, est exhaustive mais je suis entièrement d’accord avec chaque point cité MAIS … :

- Pourquoi écrire, en introduction de ce même paragraphe, je cite, « Les défauts du système français du contrat de travail sont, en partie au moins, reconnus par les partenaires sociaux eux-mêmes. » ?

Qui peut imaginer faire les réformes nécessaires sans l’accord de toutes les parties en présence ? Les « défauts du système français » sont dommageables pour tout le monde, employés, syndicats et employeurs ! Si on ne part pas de cette idée-force majeure on biaise dès le départ toute discussion possible.

- Plus subtil est le lapsus (?!) du dernier paragraphe de ces mêmes changements souhaitables ; Mr Ph. Baccou a raison quand il dit, je cite, « plus les salariés en place sont protégés, plus
les nouveaux entrants risquent d’avoir du mal à atteindre un emploi durable», j’aurais même dit ‘un emploi tout court’.

Et donc tout naturellement il aurait fallu dire dans le paragraphe suivant, je cite, « un marché du travail où on hésite à LICENCIER est un marché moins efficace pour fournir du travail, … », en lieu et place de, je cite la phrase d’origine, « un marché du travail où on hésite à RECRUTER est un marché moins efficace pour fournir du travail, … ».

Nuance ?! Pas tant que cela !
Car au delà des conditions de travail qui sont, à mon avis, en France, largement au-dessus de la moyenne internationale, le vrai problème du contrat de travail est celui du licenciement et des conditions de son indemnisation.

A ce sujet, Bravo Mr Ph. Baccou !
Pas un homme sensé ne peut ne pas vous approuver quand vous dîtes, je cite, « Devraient en revanche disparaître les dispositions par lesquelles le Code du Travail se mêle de la gestion de l’entreprise. », et un peu plus loin, je cite, « Nul ne doit être contraint de poursuivre un contrat de travail contre son gré. ».

Bien sûr que ce sont deux principes fondamentaux de la liberté de contracter.

Mais alors si on accepte ces principes majeurs, là encore il faut éradiquer les besoins de motivation formelle d’un licenciement, au même titre que la démission pour convenance personnelle ne donne pas lieu à plus ample examen. Le juste équilibre contractuel est à cette condition.

Le mandat social ne peut en aucun cas être un motif de contrat de travail à sens unique.
Pareillement, on ne peut pas demander à l’entreprise de se substituer à la protection sociale en cas de longue maladie.

Nul ne peut se substituer à l’entreprise pour décider de ce qui est juste et nécessaire à son développement harmonieux. La censure de la gestion de l’entreprise se fait au niveau du bilan et lors de l’assemblée des actionnaires. Aucune loi sociale ne peut garantir les performances futures.

Alors licenciement individuel ou licenciement collectif, la différenciation n’a pas lieu d’être.

Et si licenciement il doit y avoir, le meilleur moyen de limiter les conflits est de laisser les parties contracter les conditions de la rupture au même titre qu’ils ont contracté les conditions de l’embauche.

Toute idée de « Bonus/Malus » et autres contraintes sur les licenciements, n’ont pour seul objectif que de tenter de mettre à la charge de l’entreprise le coût du traitement social du chômage. Si l’entreprise est naturellement responsable de la mise à pied d’un individu, elle n’est en aucun cas responsable du blocage du marché du travail dont le chômage est la conséquence.

Que le code du travail fixe la procédure de licenciement, pourquoi pas, même si cela ne change en rien l’issue de la rupture décidée.
Que le code du travail fixe la fourchette d’indemnisation pouvant être accordée par une juridiction, en cas de désaccord entre les parties, peut aider à encore diminuer le nombre de recours.

Mais rechercher la formule magique pour que le Code du Travail et/ou le Contrat de Travail puisse garantir l’emploi de tout un chacun est une vue de l’esprit dommageable pour tous.

Soyons clairs, soit nous choisissons, par nos bulletins de vote, de participer à l’économie de marché du monde occidental dans son ensemble, et nous sommes prêts à en accepter les règles, soit nous choisissons de nous rallier à une démarche plus collectiviste.

Aujourd’hui, ce qui est communément mis en cause, c’est le taux de chômage. Nombreux sont ceux qui s’accordent pour dire que là n’est pas le vrai problème ; la question est de savoir pourquoi le chômage français est un chômage de longue durée ?!
Et là encore la tendance est claire : il faut fluidifier le marché du travail.

Pour cela il faut un cadre social clair, quantifiable et non sujet à interprétation au doigt mouillé. Il faut supprimer les effets de seuil. Il faut encourager collaborateurs et entreprises à performer.

La contrepartie est bien sûr un recours possible à l’arbitrage de la justice en cas de conflit. Mais comme cela a été fait pour le mariage et le divorce, il faut abandonner la recherche à tout prix de la faute. Un licenciement est toujours douloureux pour tout le monde.

Alors plutôt que de parler de contrat ‘x’, ‘y’ ou ‘z’, il me semble urgent de parler de conditions de contracter entre les deux parties, dans les deux sens, embauche et licenciement, dans un cadre légal clair et efficace, et bien sûr, corollaire indispensable, il est urgent d’abandonner toute idée qu’une loi sociale fera diminuer le chômage.

Et la suggestion de Mr Ph. Baccou de limiter les conditions de licenciement à une seule règle, je cite, « Les nouvelles règles de rupture du contrat de travail peuvent être dès lors organisées selon un principe simple : rien contre les engagements internationaux, … », est tout à fait recevable. Il me pardonnera, j’espère, d’avoir volontairement tronqué sa proposition en faisant fi du respect, au même titre, des « accords existants des partenaires sociaux » qui font partie intégrante, pour moi, des « défauts du système français du contrat de travail ».

Et si le gouvernement va dans ce sens, peu importe quel nom il donnera à ce contrat de travail, mais nous aurons fait un grand pas vers un contrôle du chômage de longue durée.

Et, OUI c’est une bonne idée !



mardi 17 juillet 2007

Orange : Lettre RECOMMANDEE + AR & Class Actions

Marseille le 17/07/2007

RECOMMANDEE + AR

Objet : Demande de Réparation Commerciale pour Dysfonctionnements d’un service VENDU et ABUS de FACTURATION de Services de Hotline due à l’incompétence des interlocuteurs.


Messieurs,

1) Abus de Hotline

N° dossier : 713 14 xxx de ce jour à 17H20 environ et pour 31 minutes.
(Vous pourrez voir que ce même problème avait fait l’objet d’un appel au moment ( ?) de votre changement récent d’interface utilisateur : réponse alors … soyez patient … on a tout changé et cela va rentrer dans l’ordre.)

Ma demande : pourquoi avec un anti-spam en fonction je reçois des messages clairement identifiés [SPAM] par Orange dans ma BàL normale ?

Et nous voilà partis pour 30 minutes de bonheur !

- Vous avez un PC ou un Mac ?
- Quel est votre système d’exploitation ?
- … et je vous en passe et des meilleures, mais vous le savez puisque c’est vous qui faîtes les scripts !
- La moitié du temps se passe en temps d’attente pour que mon interlocuteur puisse demander comment on consulte le dossier, comment …, comment on fait son boulot !

Au bout de 20 et quelques minutes j’arrive enfin à ce que mon interlocuteur ‘escalade’ l’appel.Re dix minutes de bonheur ! Si mon interlocutrice réagit plus sainement et reconnaît plus rapidement que la demande la dépasse … toujours pas de réponse … mais … une promesse de me rappeler ! Promesse tenue mais il y a des jours comme cela … j’avais donné mon N° de mobile et par malchance nous avons des problèmes de réception et émission (Orange encore !) en ce moment, en plein 8ème à Marseille, dysfonctionnement signalé ce même jour à vos collègues ! Donc son rappel n’a pas abouti.

J’avais donné aussi ma ligne ADSL … mais VERIDIQUE (!) … elle aussi s’était bloquée en position occupée … pourquoi mystère !

Il y a des jours comme cela !

Bien décidé à aboutir … je refais le 3900 :

N° de dossier 713 19 xxx ce même jour et pour 30’ encore.

Alors là, j’ai atteint le nirvana !

Pendant je ne sais combien de temps mon interlocuteur a essayé de me parler d’anti SPASME !

J’ai essayé de lui expliquer ma question mais manifestement il ne savait pas de quoi je lui parlais ! Il a clairement et catégoriquement refusé d’escalader l’appel … m’a planté au bout du fil … et est revenu avec quelqu’un qui lui soufflait les réponses !

Réponse : Votre dossier de courriers indésirables est saturé … videz le et les choses rentreront dans l’ordre.

Dont acte … je l’ai fait … et je pourrais voir sous quelques jours si cette solution non satisfaisante est ou non efficace. A suivre.

Par contre cette expérience nécessite le signalement des dysfonctionnements du point N°2.

2) Dysfonctionnements

2-1 Suppression des courriers indésirables

Dans la version antérieure de l’interface utilisateur il existait une fonction ‘VIDER le dossier’ et d’un clic on nettoyait le tout après avoir vérifié qu’il ne se cachait pas un BON mail.
Cette fonction n’existe plus et on est obligé de supprimer les mails page par page.
Ce jour pour vider les 1226 courriers indésirables il m’a fallu 4 à 5 minutes !
Et encore dans mes préférences j’avais choisi l’option 100 mails par page !

2-2 Gestion de la liste rouge

Même problème.AVANT on pouvait sélectionner toute la liste et la supprimer complètement car comme chacun sait l’efficacité d’une adresse en liste rouge est très limitée dans le temps. Néanmoins cela aide.

AUJOURD’HUI il faut supprimer les adresses une par une ; soit 200 échanges PC <-> Serveur à travers le réseau … je vous laisse imaginer le temps nécessaire ! J’ai abandonné !

La critique est facile … l’Art est difficile ! Dont acte.

Mais vous devez assumer vos errements et ne pas laisser à la charge de vos clients les coûts de vos dysfonctionnements !

Je n’y suis pas vraiment favorable, mais des jours comme aujourd’hui je me prends à rêver aux Class Actions à l’Américaine !


Dans l’attente d’une réponse favorable et d’un juste dédommagement, auquel je vous serais reconnaissant de bien vouloir rajouter 100 Euros pour mon temps perdu sur la Hotline et passé à rédiger ce courrier (et c’est pas cher !).

Cordialement,

Votre CLIENT.


*** NO COMMENT ***

samedi 14 juillet 2007

Certains ne changent pas ... ne veulent pas! Il faut les déclarer hors jeu!

Les Français ont changé (?), en tout cas ils ont plébiscité le changement et le changement est en marche ! Tant mieux, il était temps !

Mais que penser du JT de 20H00 qui va chercher l’hôtel particulier de Paris le plus cher ( à savoir si même il existe ?!), estimé 25 millions d’Euros, pour provoquer tout un chacun en lâchant tout à trac que les 10% supplémentaires d’abattement sur la valeur de la résidence principale, au titre de l’ISF, représente pour son heureux propriétaire une économie de 45 000 Euros ! Bien sûr, sans préciser, que, le dit heureux propriétaire paiera néanmoins 315 000 Euros d’ISF tous les ans, ou 26 250 Euros par mois, plus la Taxe Foncière, plus la Taxe d’Habitation !

Qui mieux que cet heureux propriétaire participe, individuellement, au budget de la France !?

Et que penser de l’éditorial (cité intégralement à la suite de ce post) du Monde du 13/07/2007, non signé( !), titré : « Solidarité et Ambigüité » qui ne mériterait aucun commentaire, s’il n’était pas justement à la signature du Monde et tellement il est ridicule !

Sur la forme, on comprend que son rédacteur veut écrire un libelle assassin contre la politique fiscale du gouvernement.

Sur le fond c’est un tissu d’âneries !

Notre éditorialiste anonyme a réussi à mettre en avant tout le coté positif des réformes entamées par le Président Sarkozy :

- « Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.»

Merci Mr Sarkozy !

- « … Christine Lagarde, n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." »

Merci Mme Lagarde, Merci Mr Sarkozy !

- « Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. »

Notre éditorialiste est proche de l’oxymore en qualifiant le syncrétisme d’idéologique qu’il veut opposer au pragmatisme de « ce qui marche ».

Bravo Mr Sarkozy !

Et pour s’opposer notre éditorialiste a trouvé des arguments qui tuent !

-« Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. »

53% des Français ou plus de 20 millions d’entre eux ont voté pour Mr Sarkozy.
Et ce jour encore plus de 60% des Français sont favorables aux réformes fiscales ! Soit, ces mêmes réformes fiscales ont la faveur de Français ayant voté pour Mme Royal !

La cerise sur le gâteau : « … le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas. »

Notre éditorialiste anonyme doit faire partie de ces Français qui rechignent à participer à la solidarité à laquelle il appelle dans son titre !

Payer des impôts est une preuve de citoyenneté, en payer beaucoup est un gage de réussite, en payer trop est le fruit d’une erreur politique et économique.

Mr Sarkozy a décidé de s’attaquer aux excès de notre système fiscal. Bravo !
Et il a un soutien clair de la majorité des Français.

Alors Messieurs les journalistes, de grâce, évoluez, montrez-nous que vous êtes capables d’apprécier les changements à leur juste valeur. On ne vous demande pas d’être d’accord, on souhaite seulement que vous soyez lucides et intellectuellement corrects !

Nul n’en veut à votre indépendance !
Mais tous, nous sommes fatigués par votre myopie politique et sociale !

Et si certains d’entre vous sont ‘remerciés’ dans les jours à venir, ce ne sera pas pour cause de vouloir inféoder votre belle famille à je ne sais quel pouvoir de l’argent, mais simplement pour éliminer des « forces de frottement » nuisibles au changement tant attendu.

A bon entendeur … Salut !


(Ci dessous ... l'Editorial du Monde.)

Solidarité et ambigüité.

Les discussions en cours, à l'Assemblée nationale, sur le "paquet fiscal" qui inclut le lancement par Martin Hirsch, haut-commissaire du gouvernement, du revenu de solidarité active (RSA), illustrent les ambiguïtés voire les contradictions de la politique du gouvernement dans le domaine social.
D'un côté, l'ancien président d'Emmaüs France présente des orientations qui ne peuvent qu'être approuvées. Même si M. Hirsch fait un peu figure de Sisyphe moderne face à un système qui sécrète de la pauvreté, notamment avec le développement du travail précaire et du temps partiel contraint. Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.
Ce sérieux et cette bonne volonté contrastent avec l'étonnante légèreté, sur un tel sujet, de la ministre des finances, Christine Lagarde, qui n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." Surtout quand, au même moment, une étude d'un chercheur de la nouvelle Ecole d'économie de Paris, appuyée sur les données fiscales, indique que les hauts revenus ont explosé en France entre 1998 et 2005, du fait de la forte augmentation des revenus du patrimoine et du creusement considérable des inégalités salariales.
Au-delà, on peut se demander si M. Hirsch n'est pas en train de devenir, comme certains le redoutaient ou le soupçonnaient dès le début, une sorte d'alibi social du gouvernement. Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. Et ce, contrairement à ce qu'avait soutenu pendant la campagne M. Sarkozy, non sans succès auprès des Français les plus modestes. D'une part, sur un "paquet fiscal" dont le coût annuel est évalué entre 11 et 13 milliards d'euros, l'expérimentation par M. Hirsch du RSA ne représente qu'une goutte d'eau (25 millions pour 2008) face aux allégements d'impôts (réforme de l'ISF, des successions, bouclier fiscal...), qui profiteront aux plus favorisés. D'autre part, le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas.
Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. Le début du parcours parlementaire de son gouvernement montre les limites de cette synthèse.

Article paru dans l'édition du 13.07.07

lundi 4 juin 2007

Mr Séguillon - TF1 : Les attentes de la France Populaire …

Mr Séguillon,

Votre papier est dérangeant ! Provocateur ?

Ne croyez-vous pas qu’il serait temps de quitter cette posture populiste ?

Comment peut-il en être autrement ?
Cela fait une éternité que, électoralisme oblige, on a tout fait pour que plus de 50% de la population n’ait que des droits et aucun devoir !

Par définition l’ISF ne devrait toucher que les propriétaires de ‘fortune’.
Vous le dîtes vous-même, 90% de nos concitoyens sont déjà exonérés de droits de succession.

Les mesures fiscales sont-elles pour autant un cadeau fait aux ‘riches’ comme on l’entend à longueur de diatribe socialisante?
Certainement pas !

Peut-être auriez vous pu/du rappeler que les citoyens concernés sont ceux qui alimentent les caisses de l’état et à des taux manifestement trop important, au moins en comparaison avec les taux pratiqués par les démocraties occidentales.

Vous-même, à compter de quel revenu seriez-vous prêt à abandonner ne serait-ce que 50% de vos revenus marginaux à l’Etat ? Ou encore à quel taux d’imposition décideriez-vous d’arrêter vos efforts pour créer plus de richesses par votre travail au détriment des autres composantes de votre entourage ?
Allons-y jouons si vous le souhaitez !

Arrêtons d’opposer deux France !
Arrêtons de désigner à la vindicte populaire des femmes et des hommes qui tirent la charrue pour leur bien, certes, mais pour le bien commun aussi !

J’eusse aimé vous lire, à contrario, sur l’ineptie de tous les seuils bien français.
François Hollande n’est-il pas allé jusqu’à essayer de fixer le seuil au-delà duquel on devrait être considéré comme riche ?!

J’eusse aimé vous lire sur le besoin de lisibilité et d’équité de notre système fiscal !

J’eusse aimé vous lire sur l’iniquité d’un impôt (ISF) qui vient taxer des biens ayant déjà subi l’impôt !

J’eusse aimé vous lire sur l’absurdité des démantèlements d’entreprises pour que la succession puisse payer les droits !

J’eusse aimé vous lire sur le désastre de l’abandon de patrimoine au bénéfice des étrangers pour cause de charges trop lourdes à l’entretien.

Maintenant, venons-en à votre provocation !

Que faire pour la France Populaire ?

Certainement pas augmenter le SMIC comme vous le proposez !
Mais plutôt augmenter les revenus de tout un chacun, et pas seulement des Smicards.
Notre Président a choisi les heures supplémentaires détaxées … c’est bien !

Et pour rester sur le Smic et en venir à la franchise de santé annuelle.
Que diriez-vous si on augmentait le Smic annuel (hors augmentation périodique automatique) du double de cette franchise envisagée ?
Ne penseriez-vous pas que ce serait un cadeau et qu’en plus on aurait créé un réflexe citoyen de contrôle des dépenses de santé ?

Vous voyez Mr Séguillon, quand on veut, quand la cause est juste, il y a toujours une solution pour satisfaire tout un chacun. Il suffit de vouloir !
Et il faut arrêter de ne voir que le mauvais coté des choses !

Nicolas Sarkozy a effectivement créé un immense espoir au niveau de chacun de nos concitoyens, y compris chez les plus démunis, et à ce jour il met en route son programme présidentiel, celui qu’il a proposé à tous les français qui lui ont voté la confiance.

Alors de grâce ne venez pas nous refaire le film tous les quatre matins !

Tous nous avons besoin d’encouragements pas de Cassandre !
Think Positive !
(Bannière d’IBM dans ses années fastes !)

Cordialement vôtre,

Eric M.

dimanche 3 juin 2007

Démocratie & Représentativité, …, Réforme Urgente !

Nicolas Sarkozy, candidat, a fait naître un immense espoir !
Le Président a été élu avec une participation à 85% des électeurs inscrits.
C’est la confirmation de l’attente sans précédent des citoyens et de leur foi dans le changement rendu possible et souhaité.

Mr le Président, ne nous décevez pas !

Manifestement, la mise en place du gouvernement instaure hiérarchie et continuité de la responsabilité, sans domaine exclusif, sans impasse, et surtout sans fusible.

Mais il subsiste un vide sidéral entre la tête de l’Etat et le citoyen !

Et le citoyen mature du XXIème siècle veut une structure continue, lisible, active, de la tête de l’Etat à la région, à la commune, au quartier, à sa porte palière. Et inversement, du citoyen vers le chef de l’Etat.

Bien sûr que le citoyen est le premier responsable de la non représentativité des relais d’opinion, mais pas seulement, il est aussi évident que l’offre ne correspond pas à la demande.

La représentativité des Syndicats a été abordée et souhaitons que la liberté des candidatures au premier tour fera émerger de nouvelles représentations, plus proches des aspirations légitimes de tout un chacun, et que la participation sera au rendez-vous.

Il faut disqualifier tous les relais d’opinion avec des taux de représentativité inférieur à 10% de la population concernée !

L’Etat ne doit pas, ne peut pas s’en contenter !

Il faut éduquer le citoyen, il faut le convaincre que tout un chacun détient sa parcelle de pouvoir et qu’il doit s’en saisir et l’utiliser, pour le bien de tous.

L’Etat et le citoyen, ensemble, doivent déterminer quels sont les relais d’opinion indispensables au bon fonctionnement du pays.
L’Etat doit mettre les ressources nécessaires à l’établissement de ces relais d’opinion et s’assurer de leur représentativité.
L’Etat doit réitérer les processus infructueux : si le client/citoyen ne participe/vote pas, c’est que l’offre est non-conforme aux attentes et/ou que les objectifs n’ont pas été définis correctement!

Parmi les relais d’opinion indispensables, je vois :

- L’Education,
- Le Travail,
- La Santé,
- L’Europe,
- L’Environnement.

Citoyens, aux urnes !

mercredi 30 mai 2007

Déduction des intérêts d’emprunts ... 1er Bon Point!

Que de belle façon vous avez tué dans l’œuf la polémique naissante sur les intérêts des emprunts d’accès à la propriété.

BRAVO !

Quel immense espoir vous faîtes naître !
Il faut continuer à marche forcée.

A quand la suppression de tous les seuils, de toutes les niches, de toutes les clauses léonines qui rendent illisibles toute politique sociale et/ou fiscale ?

N’oubliez pas SVP que chaque simplification de nos modes de fonctionnement auront un effet bénéfique sur nos finances.

CONTINUEZ Mr le Président!

mardi 29 mai 2007

Détaxation des plus-values sur les titres conservés 8 ans …

Mon Cher Nicolas,

(Mon Cher Président, vous avez-vous-même adopté le tutoiement. Alors j’ai décidé que pour, mes coups de gueule, je ferais référence à votre prénom plutôt qu’à la fonction.)

Encore une bonne idée polluée par une application administrativo-politico-fiscalo délirante !

- OUI il faut favoriser la stabilité actionnariale de nos entreprises.

- OUI il faut décourager la spéculation à court terme.

- OUI c’est une bonne idée que de récompenser l’actionnaire fidèle par une détaxation des plus values au-delà de huit ans de détention.

Mais cela ne mérite en aucune façon d’imposer un mode de détention de ces titres, sur des comptes séparés et/ou pire chez des intermédiaires différents, pour que ces titres ne soient pas confondus avec d’autres titres de la même société achetés ou vendus à des périodes différentes.

Ne peut-on une bonne fois pour toute, dans ce pays, adopter un principe fondamental : aller au plus simple et faire appel à la bonne foi.

Il faut arrêter de mettre systématiquement à la charge du contribuable les palliatifs aux propres carences de notre administration.
Il faut arrêter de créer des processus nécessitant des usines à gaz pour les gérer et dont les coûts anéantissent les produits des richesses créées par nos concitoyens.
Il faut supprimer les forces de frottement.

Des impôts OUI, mais pour construire ou rénover le plus beau pays du monde.
Et soignons-en le bilan économique, et faisons qu’ils rapportent à la communauté.

Mon Cher Nicolas, SVP,

Ne nous décevez pas.
M E R C I.

Heures supplémentaires détaxées ... Danger!

OUI c’est une bonne idée que de permettre à tout un chacun de travailler plus.
OUI c’est une bonne idée que de récompenser ce surplus de dépense d’énergie au profit de l’entreprise France par une incitation fiscale.

Bien … faisons le … mais SIMPLEMENT !

Laissons de coté la question, en discussion des contrats de travail, et utilisons une composante bien connue : la durée légale du travail.
Fixons pour chaque type de contrat de travail un quota d’heures annuelles à minima et un quota d’heures annuelles à maxima. Et toute heure au-delà du minima et en-deçà du maxima sera détaxée. Et ce sera valable aussi pour les contrats à durée partielle, dont certains craignent un effet d’aubaine par une utilisation d’heures détaxées pour simuler un temps plein.

Mais là encore il faut que nos dirigeants politiques soient transparents !
Là encore il y a plusieurs objectifs :

- Travailler plus.
- Gagner plus.
- Diminuer le coût du travail.

Les deux premiers points justifient le choix des heures supplémentaires et le 3éme point en est la résultante.

Mais n’ayons pas la mémoire courte !

Il n’y a pas si longtemps que cela que les DRH de nos chères entreprises se démenaient pour concocter des contrats de travail ne faisant pas référence à une durée du travail pour ne pas avoir à prendre en compte les heures supplémentaires !
D’une part car la surtaxe était prohibitive et d’autre part car les salariés avaient une fâcheuse tendance à se mettre au travail à partir du moment où la journée de travail normale se terminait !

Là encore les solutions simples existent, si tant est que l’Etat ne cherche pas à faire de l’ingérence :

- Ne parlons plus d’heures supplémentaires mais d’heures bonifiées.
- Laissons l’entreprise et le collaborateur contracter ensemble sur un quota annuel d’heures normales plus ou pas des heures bonifiées (mensualisation maintenue).
- Charge à l’Etat de légiférer sur les bornes des quotas d’heures mini et maxi.

A ce stade, les trois points précédents sont acquis et à mon avis tout le monde est content !

Maintenant que faire des vraies heures supplémentaires (heures au-delà du quota horaire annuel contracté au niveau du contrat de travail) indispensables pour une juste souplesse en face de la charge aléatoire du carnet de commandes ?

En ce qui me concerne, je ne changerais rien au régime actuel, relativement peu attractif pour l’entreprise, car en fait, pour le bien-être de tous, il faut limiter au maximum leur utilisation.

Espérons que nos nouveaux dirigeants sauront nous proposer des solutions qui iront dans ce sens et nous éviteront une répétition des incohérences du Lundi de Pentecôte!

lundi 28 mai 2007

Lundi de Pentecôte … c’est le foutoir !

Bien sûr que c’est une Lapalissade !

Mais c’est symptomatique d’une bonne question à laquelle on a apporté une mauvaise réponse. Et je pense qu’il est URGENT de stigmatiser de telles décisions car à mon avis on se prépare à faire le même genre de bêtise avec les heures supplémentaires détaxées.

1) Lundi de Pentecôte.

Ne polémiquons pas sur la justification d’un nouvel impôt.

OUI il faut se préoccuper du devenir et du bien-être de nos anciens.
OUI c’était une bonne idée de dire que, pour ce faire, nous pouvions, chacun, travailler une journée de plus en leur faveur.
OUI cela partait d’une bonne intention (ne pas toucher à la compétitivité de l’entreprise France) que de chercher à provoquer une journée de travail en plus.

Et la réponse la plus simple était d’augmenter le quota annuel d’heures légal d’une journée de 7H et retirer aux congés légaux et/ou RTT une journée ; le résultat financier étant obtenu par une nouvelle taxe prélevée chez le percepteur le plus efficace : l’entreprise.

Et surtout il fallait laisser l’entreprise gérer ses temps de travail.

Cela n’a pas été fait comme cela car il y avait peut-être un objectif plus pernicieux et néanmoins louable : la suppression concomitante d’un jour férié au mois de Mai.

Et l’erreur majeure a été de chercher à lier ces deux objectifs incompatibles.Car tout le monde a omis qu’il n’y a jamais 100% des salariés actifs à un instant donné !

Alors de grâce revenons rapidement aux solutions de bon sens et arrêtons la pagaille pas très reluisante vue de l’extérieur !

Et surtout ne répétons pas ce même raisonnement à l’occasion des heures supplémentaires détaxées faisant partie du programme présidentiel.

mercredi 23 mai 2007

Martin Hirsch : Couac ou Liberté d’expression ?

Au vu de l’absence de réaction de l’Elysée, il s’agit bien de Liberté d’expression.

Même mieux, Mr Hirsch a été reçu dans les 24H par Mme Bachelot, Ministre de la Santé, seule concernée par la question des franchises dans les soins médicaux, franchises qui avaient fait l’objet de la déclaration publique de Mr Hirsch.

C’est très bien … de la part de notre Président et de son équipe !

A mes yeux c’est très ‘moyen’ du coté de Mr Hirsch.

Il eût été plus élégant de sa part d’en parler préalablement avec Mme Bachelot, qui, par ailleurs, a su le rassurer dans l’instant.

Cela nous aurait évité des commentaires peu flatteurs dans la Presse.

De plus, Mr Hirsch est au courant, je suppose, qu’il fait partie d’un gouvernement dit de droite, qui a été élu pour mettre en application le programme présidentiel de Mr Sarkozy; en aucun cas ce gouvernement, avec sa dose d’ouverture, ne peut être en charge de la mise en application du ‘pacte présidentiel’ de Mme Royal.

Alors OUI il y aura sans doute quelques décisions qui iront à l’opposé de ses convictions.
Mais que Mr Hirsch se concentre sur la mission qui lui a été confiée, qu’il a acceptée. Et qu’il nous fasse grâce de ses états d’âme au quotidien.

Sinon il se trouvera bien quelqu’un pour lui rappeler qu’ « un ministre, il se tait ou bien il démissionne ! »

Allez Mr Hirsch, tout le monde compte sur vous ! Profitez de l’occasion qui vous est donnée de mettre en application, au moins partiellement, vos propres convictions.

Au travail, et ne regardez pas trop le jardin du voisin.

MERCI.

CFDT, FO & CGT … pied sur le frein !

Des élections … VITE !

Nicolas Sarkozy, candidat, a à maintes reprises fixé les objectifs et le calendrier.
Le tout a été validé démocratiquement ! Alors ACTION !

Mr Fillon, Premier Ministre, réunit les Syndicats et leur confirme le programme présidentiel : des réformes à marche forcée, dans le calme et la sérénité de la négociation, si tant est que celle-ci ait une chance d’aboutir dans les temps !

Et les syndicats sortent de cette première réunion en claquant la porte !
Sans rien proposer !
Non une fois de plus ils refusent mais on ne sait pas quoi ou pourquoi !

Peut-être que la réforme la plus urgente est celle des élections syndicales dans les entreprises avec des listes libres au premier tour !
Peut-être qu’il faut, dans la foulée des législatives, provoquer ces mêmes élections syndicales !

Ce qui est sûr c’est qu’il faut faire le nécessaire pour que les Syndicats et à travers eux les syndiqués redeviennent une force de propositions et ne soient plus seulement un groupuscule, non représentatif, d'opposition systématique et stérile à toute évolution de notre Société !

Votons … Eliminons !

lundi 21 mai 2007

Législatives 2007 … Votons utiles !

Les Français sont à nouveau attendus aux urnes.
Souhaitons qu’ils y aillent encore massivement, c’est très important.

L’agrégation des votes du premier tour sera significative pour connaître l’amplitude de l’adhésion au nouveau gouvernement. Plus elle sera importante et plus le gouvernement verra sa légitimité renforcée.

Il n’y a pas de doute sur le vote de confirmation des 53% de votants favorables à notre nouveau Président, Mr Sarkozy. Il y a peu de doute sur l’obtention d’une majorité absolue constituée autour des adhérents au programme présidentiel.

Mais il faut aller plus loin !
Il faut que les Français votent massivement pour la ‘Meilleure Assemblée Nationale’ qui doit faire pendant à la ‘Meilleure Equipe de France’ mise en place par Mrs Sarkozy et Fillon.

Il faut éliminer la bienpensance, la pensée unique et tous leurs adeptes.
Il faut éliminer tous les candidats tournés vers leur nombril exclusivement.
Il faut éliminer tous les candidats qui ont pour seul programme le fait d’être ‘contre’.
Il faut éliminer tous les ‘godillots’.

Nombreux sont ceux qui se présentent avec de tels défauts majeurs !

Si vous ne voyez pas de qui je parle ou qui pourrait correspondre à un tel portrait, je prendrais pour exemple la non-candidate et/ou candidate déchue : Mme Royal.

- Mme Royal ne comprend pas que le Gouvernement puisse reprendre à son compte des idées valides de son pacte présidentiel.
- Mme Royal est déjà en campagne pour 2012, toujours sans programme.
- Mme Royal appelle à voter pour un contre-pouvoir, et pourquoi pas à la cohabitation avec pour seule justification d’être ‘contre’.

Mme Royal a raison de ne pas se présenter !
Je suis sûr que sa suppléante est plus apte à représenter sa circonscription !

La seule solution pour éliminer ces candidats d’un autre monde est de leur préférer le candidat du programme présidentiel.

Il faut éliminer les dinosaures de la Politique qui n’ont pas vu le Monde évoluer sous leurs yeux, il faut éliminer les myopes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

Votons … Eliminons !
Votons utiles !

lundi 14 mai 2007

Place aux jeunes ...

On ne le dira jamais assez mais la victoire de Nicolas Sarkozy est due avant tout à des lignes de force claires et répétées sans discontinuer durant toute la campagne.

Convictions, constance, cohérence, programme, équipe et plan d’action !

Premier résultat tangible : une droite décomplexée et des ralliements de tous bords.
Encore … Bravo !

Après avoir été dépossédé d’un débat fondateur, voilà que la pagaille dans l’opposition risque de rendre inapplicable ou, à tout le moins peu significatif, un des souhaits majeurs de notre Président : rendre à la démocratie toute sa noblesse et son efficacité, conditions indispensables pour que les réformes profondes nécessaires soient acceptées par le plus grand nombre.

Mais comment faire quand on a des opposants dont le seul souci est d’organiser l’alternance dans cinq ans d’ici?!

Je comprends les hommes de bonne volonté, aux convictions variées, qui plutôt que de perdre leur temps dans des arguties politiciennes, souhaitent mettre leur énergie à la disposition du programme présidentiel.

Je comprends la démarche de notre Président qui souhaite mettre les meilleures compétences partout où c’est nécessaire : « La Meilleure Equipe de France ! »

Mais cela demande au préalable que tout le monde soit d’accord sur les règles du jeu.Et en ce moment la gauche nous offre un spectacle de désolation !

Alors la tentation est grande de pousser notre avantage !
Et c’est certainement bon pour la France et les Français !

Mais ne faudrait’ il pas dans le même temps exhorter toutes les composantes de l’opposition à trouver l’organisation adéquate pour travailler concrètement durant les cinq ans à venir plutôt que de penser déjà aux présidentielles de 2012 !
C’est leur problème, me direz-vous ! Peut-être, …, mais cela risque de devenir le nôtre car nos concitoyens eux ne sont pas d’accord (du moins les électeurs de l’opposition) et ils n’ont pas d’alternative pour s’exprimer dans les urnes ! Et ce mécontentement latent et permanent n’aura d’autre solution que de s’exprimer dans la rue !

C’est Kafkaïen !

Mais Claude Allègre a peut-être donné la solution ; n’a-t-il pas dit qu’il préférait laisser sa place à la nouvelle génération ?!

C’est une suggestion qui peut faire sens.

Partout il y a des jeunes brillants qui ont soif de démontrer leur capacité. Pendant que certains restent ancrés dans leurs querelles de personnes, pourquoi ne pas donner leur chance à cette génération montante ? Dans l’opposition comme dans la majorité présidentielle ; notre Président pourrait confier des dossiers bien délimités à ces jeunes là.

Et quel superbe message pour tout le monde !

C’est à Nicolas Sarkozy que revient le mérite d’avoir décomplexé la France vis-à-vis de la Politique … mais c’est la génération suivante qui aura à charge d’installer la France dans une démocratie mature et active.

Peut-être devrions-nous tenter l’expérience?
Chiche!

samedi 12 mai 2007

Conseil National du PS : Indécisions !

Quel bonheur que cette valse hésitation pour les tenants de la majorité présidentielle!

Comment le PS peut-il penser aller à la bataille des législatives dans un tel flou ?

Je traduis :

- "Il peut y aller" … sous-entendu … au point où on en est.
(Dixit DSK parlant de Hollande pour diriger les législatives.)
- "A gauche toute" … sous entendu ... pas de négociation avec le Centre de FB.
( Dixit Fabius pour couper l’herbe sous les pieds de Mme Royal.)
- "A nous 2012" … sous entendu ... si c’est moi Ségolène qui est désignée.
( Dixit SR au sujet des incohérences entre son pacte présidentiel et le programme du PS.)
- "Le moment n’est pas venu" … de changer quoi que ce soit … sous entendu ... je reste à ma place en espérant que les électeurs se ressaisiront et me rendront ma légitimité.
(Dixit Hollande devant tant d’agitation brownienne.)

Comment le PS peut-il penser que ses représentants dans chaque circonscription vont arriver à convaincre qui que ce soit pendant les législatives?
Comment pourront-ils répondre à la moindre question ?!
Ils devront répondre en cœur : « On verra tout ça après les élections ! »
Et l’électeur dira : « Amen ! »

Enfin, cerise sur le gâteau : la désignation du prochain candidat du PS pour les présidentielles de 2012 se fera au niveau d’un congrès spécial et plus du tout par voie de primaires !!! Voilà encore une posture qu’il va falloir faire avaler aux militants par rapport aux grandes déclarations sur l’impériosité d’organiser un nouveau référendum sur l’Europe pour ne pas ‘tromper’ les électeurs.

Vive la démocratie participative ! Mais partout sauf au PS.

Quel gâchis !

Du mauvais usage des icônes !

mercredi 9 mai 2007

Bonnes vacances Nicolas!

Un citoyen en vu, comme beaucoup d’autres, certes, futur Président de la République, passe quelques jours (48H ! départ lundi dans la matinée et retour mercredi dans la soirée) sur un bateau somptueux et voilà la horde des jaloux qui crie au scandale !

Quelle alternative ?

- J’ai bien proposé à ce grand ami mon pointu Marseillais mais il m’a fait remarqué qu’il était un peu petit … sinon il aurait probablement dit OUI, les calanques sont si belles !

- Il parait qu’il a téléphoné chez Air France, mais il n’y avait pas de place avant 15 jours ! C’est vrai que notre ami aurait pu être un peu plus prévoyant ! Il avait les moyens de connaître les résultats avant tout le monde !

- Même réponse chez les croisiéristes !

Alors que faire ?

Il y avait bien le bateau de la famille royale anglaise, ou encore celui de la famille royale espagnole, et pourquoi pas aussi Air Force ONE. Que nenni, il fallait qu’il fût français ! Allo MAM … où est la Jeanne … à l’autre bout du monde !

Alors quoi ?

Et que dire des maltais qui ont jugé utiles de dépêcher un de leurs navires pour assurer la sécurité de ce vacancier un peu particulier ?

Le plus surprenant, en fait, c’est que l’on ne respecte pas l’individu, sa famille, ses amis qui avaient clairement exprimé le souhait de faire une pause, dans le calme et la sérénité toute relative, GSM branché !

Comme je l’ai déjà dit … que ceux qui veulent sa place se lèvent et se présentent aux élections ! Que ceux qui veulent que nos élus roulent à bicyclettes, couchent dans les auberges de jeunesse, et s’habillent en grande surface aillent se faire oublier sous d’autres cieux moins cléments !

OUI le futur Président est presque et sera prochainement le principal personnage de l’Etat Français et en tant que tel il a droit à certains égards qui ne peuvent pas et ne doivent pas se limiter au Fort de Brégançon !

Enfin les conditions de ce déplacement ne regardent personne !
Non personne ! Elles appartiennent à la sphère privée pour au moins quelques jours encore.
De toutes les façons, ce séjour se serait’ il passé à bord de La Jeanne, transportés par l’Aéronavale, vous auriez aussi crié au scandale sous prétexte de détournement de services publics.

Alors laissons passer la caravane !

Tout ce tintamarre est ridicule !
C’est comme si on venait ici vous parler des robes de Paule KA de Mme Royal !
Et si, en plus, on vous demandait de prouver qu’elle les a toutes payées de sa poche !

Ridicule !

Bonnes vacances Mr le Président !

lundi 7 mai 2007

Bravo Nicolas !

Monsieur le Président,

Vous nous avez enthousiasmé depuis de longs mois.
Les français ont répondu ‘présent’ en masse … c’est bien !

OUI cela vous confère légitimité et satisfaction.
Mais AUSSI une obligation de RESULTAT.

Je ne doute pas de votre détermination.

Vous avez appelé à l’union nationale, à l’apaisement après le combat.

Le bloc adverse, marqué par des fractures profondes, a reconnu démocratiquement votre victoire. Certains ont commencé une analyse lucide des causes de cet échec. Nous ne pouvons que leur souhaiter de se remettre en configuration propre à leur permettre de jouer leur rôle d’opposition constructive.

La France doit avancer, unie et déterminée, derrière son nouveau leader.

Espoir et enthousiasme vous sont acquis même si nous sommes parfaitement conscients que le chemin sera long et probablement difficile.

A C T I O N !

Respectueusement vôtre.

Eric M.

samedi 5 mai 2007

L Joffrin: "Une Gauche renouvelée."

Cher Monsieur Joffrin,

J’adhère totalement à votre titre, la France et les Français ont besoin « d’une gauche renouvelée ».

Rendons à Mme Royal au moins cette justice : elle a largement déplacé les limites et les formes, et, pas seulement à la marge. Et c’est tant mieux !

Mais il ne faut pas oublier les réalités du jour parfaitement exprimées par Mr Colombani dans son édito d’hier, je cite :

Parlant de Mr Sarkozy : « … qu'il a su mobiliser sur l'adhésion à son programme, sa capacité à le mettre en œuvre et à engager rapidement des réformes … ».

N’est-ce pas ce dont le pays a un besoin urgent ?!

Et constatant qu’en ce qui concerne Mme Royal et le PS : « … le PS n'a pas su engager un travail de refondation comparable. C'est la faiblesse majeure qui a affecté la campagne de Mme Royal … faute d'un socle solide de réflexion collective préalable, mûrie puis métabolisée par la candidate. »

Alors OUI il faut que cette refondation ait lieu.

Mais il faudra du temps, de l’intelligence, de la vision, et dans l’intervalle, il y a un fort besoin d’alternance, ne serait-ce que pour stopper les dérives de l’Etat-providence pratiqué par les deux blocs depuis trente ans.
C’est une urgence impérieuse !

Il faut que la France se remette en ordre de marche, remette de l’ordre dans ses affaires ; il faut que la France redonne du sens et de la cohérence à son mode de fonctionnement.

Je pense en particulier à :

- L’éducation nationale avec un objectif de transmettre, à tout le moins, le socle des connaissances indispensables à tout citoyen.

- A la valorisation du travail ; le travail étant indispensable à la création de richesses nécessaires à une juste redistribution.

- A la maîtrise des déficits publics.

- Au respect de notre passé commun, à l’histoire fondation de nos lendemains, à l’inscription de notre devenir dans une continuité évolutive et inventive mais ne prônant pas la rupture avec l’Histoire, notre Histoire à tous.

Enfin, j’ai confiance en notre pays et ses concitoyens.
Lucides, je pense qu’ils feront le choix de l’urgence et de la cohérence.
Mais je ne doute point qu’après cinq ans d’efforts, probablement difficiles, dont ils sont parfaitement conscients, ils souhaiteront peut-être l’alternance pour retourner vers le « rêve » que vous appelez de vos vœux.

Néanmoins, je pense qu’à cette occasion, on découvrira, comme pour les prédécesseurs, que les craintes exprimées au moment des grandes confrontations, légitimes en démocratie, n’étaient pas fondées et que nous sommes restés le plus beau pays du monde !

Et nous aurons droit à une nouvelle confrontation.
C’est la démocratie.
C’est bien.

VOTONS tous … pour rêver !
Démocratiquement vôtre,

Eric M.

jeudi 3 mai 2007

Le "pari" de J.M. Colombani

Lettre ouverte à Mr J.M. Colombani, en réponse à son éditorial de ce jour paru sous le titre : "Deux France" :

Cher Monsieur,

Permettez que nombreux soient nos concitoyens, responsables, à refuser l’«audace» de Mme Royal et/ou le «pari» de JM Colombani !

Si comme vous le dîtes fort bien : « Le débat n’a pas laissé apparaître … qu’il y avait bien deux France, deux visions de la société. » Tout un chacun aura pu remarquer que Nicolas Sarkozy a eu toute latitude pour exprimer clairement, sereinement et avec conviction ses propositions contenues dans son Programme Présidentiel, au moins sur les sujets que Mme Royal n’a pas voulu ou pu occulter.

Si «l’autre France, l’autre Société» n’ont pas transparu à l’occasion de ce débat, la faute en incombe complètement à Mme Royal qui, une fois de plus, a campé sur son volontarisme incantatoire et non démontré.

Par ailleurs, OUI, nous sommes nombreux à vouloir la fin de cet Etat-providence, que vous semblez regretter dans sa fonction redistributive. Mais n’est-ce pas cet Etat-providence qui est le responsable de la dévalorisation de l’école (80% d’une classe d’âge au baccalauréat, avec pour corollaire l’inculture et la non transmission des savoirs fondamentaux !) et de la dévalorisation du travail (minima sociaux et subventions variées rendant illisibles les attraits d’un travail normal) ?

OUI à la redistribution, mais encore faut-il qu’il y ait création de richesses !
Et avant la redistribution, encore faut’il, comme vous le dîtes, régler le problème du pouvoir d’achat de tout le monde jusqu’aux classes moyennes.
Et préalablement encore il faut retrouver le goût d’entreprendre !

Et à ce sujet je suis surpris que quelqu’un de censé comme vous puisse adopter la posture du cadeau aux «riches» en matière fiscale. Comment peut-on faire une diminution d’impôts à des citoyens qui n’en paient pas ?! François Hollande a même été jusqu’à décerner, publiquement, le brevet de «riche» à tout individu gagnant 4000 Euros par mois. Les limites de l’absurde ont été atteintes !

Et sur ce sujet, interrogez les classes moyennes que vous voulez secourir !

Depuis trop longtemps cet Etat-providence électoraliste s’est contenté de puiser dans les poches d’autrui sans souci du bilan global ! Et là encore le principe redistributif n’est pas en jeu ! Ce qui est en jeu c’est l’action positive pour le bien commun, y compris la redistribution équitable des gains.

Par contre je vous rejoins parfaitement quand vous dîtes de Mr Nicolas Sarkozy : « … qu'il a su mobiliser sur l'adhésion à son programme, sa capacité à le mettre en œuvre et à engager rapidement des réformes … ». N’est-ce pas ce que le pays attend ?!

Je vous suis encore quand vous dîtes du PS : « … le PS n'a pas su engager un travail de refondation comparable. C'est la faiblesse majeure qui a affecté la campagne de Mme Royal … faute d'un socle solide de réflexion collective préalable, mûrie puis métabolisée par la candidate. »

Donc à vous lire, vous reconnaissez que d’un coté on dispose d’un candidat parfaitement préparé, qui a reçu l’adhésion de son camp et au-delà, et, néanmoins vous voudriez que les français aient l’ «audace» de faire le «pari» de l’aventure ?! Dans l’état où est la France ?!

Pensez-vous sérieusement que votre posture soit raisonnable ?
Mon avis est que vous n’en croyez pas un mot et, que, dans votre for intérieur, vous êtes convaincu du coté inéluctable de la «défaite», qui plus est, «lourde» que vous dîtes redouter!

Néanmoins, je reconnais l’habileté rédactionnelle qui laisse, à tout un chacun, la liberté de choisir l’interprétation qui lui convient.

Et avec tout le respect que je vous dois, recevez Cher Monsieur, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Eric M.

Le Débat Royal - Sarkozy

Ce débat fut consternant pour le citoyen et sûrement très décevant pour Nicolas Sarkozy, lui-même : « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »

Une fois de plus le débat n’a pas eu lieu !

Certes, notre favori a eu toute latitude de répéter, à qui voulait l’entendre, les principales lignes de son Programme Présidentiel ! De façon nette, claire et précise !
Bravo !

Ce qui est néanmoins satisfaisant, c’est qu’au vu des réactions des électeurs de gauche, NS aura fait moisson de ralliements bienvenus d’électeurs de SR au 1er tour ! Comment pourrait’ il en être autrement ? On peut logiquement en déduire qu’il y en aura encore plus au centre.

Globalement SR a fait une nouvelle fois la démonstration de l’inadaptation de sa candidature au poste proposé. Mais comment le PS a-t-il pu se fourvoyer ainsi ?!

Inacceptables à ce niveau de débat:

- La non réponse aux questions précises.

- Le non respect du protocole : nos deux journalistes se sont trouvés face à une mission rendue impossible !

- L’absence de mesures concrètes et mesurables (que SR me pardonne … j’ai oublié le baby-sitting des auxiliaires féminines de la Police !).

- Le volontarisme incantatoire et sans démonstration de faisabilité.

- La perte de contrôle de soi, alors même, que dans le calme, il lui aurait suffi de répondre que le ‘droit opposable’ n’était pas forcément la meilleure des solutions eu égard à la durée limitée de la petite enfance ! Elle aurait gagné le point !
De plus elle n’avait pas le droit de mettre en doute la bonne foi de son opposant, pas à ce niveau de débat, car, quoi qu’il arrive, l’un des deux sera Président de la République et les deux méritent le respect de l’autre ; et le retour ne s’est pas fait attendre, attendu que Nicolas Sarkozy est bien meilleur qu’elle-même dans l’affirmation de ses convictions.

Enfin, ce qui fait froid dans le dos c’est son appel incessant à l’arbitrage des partenaires sociaux ! Soit ce n’est qu’un artifice pour masquer son absence de réponse à la question, soit Mme Royal aurait du préférer comme slogan, en lieu et place de « La France Présidente », le label : « Les Syndicats, Président de la France ».

Il est vrai, que l’élimination régulière de tout membre de son équipe et/ou la non consultation des quelques uns qui restent, lui rendent la tâche bien difficile !

Ce débat tronqué a volé à Nicolas Sarkozy un acte fondateur de sa légitimité pour la suite !

Un seul moyen de reconquérir le bout de chemin perdu, c’est le vote massif dimanche 6 mai.
Il faut que ce jour là les résultats frôlent le plébiscite !

C’est possible !

A vos téléphones, mails, courriers …, faîtes les procurations nécessaires, emmenez avec vous votre famille ou vos voisins dépendants, … .

Aucune voix ne doit manquer dimanche !
Objectif : "Deux Français sur Trois" (VGE)

mercredi 2 mai 2007

Deux Français sur Trois! (VGE)

Indifférence … Colère … Immense ESPOIR !

Telle fut l’évolution de mes sentiments à propos de cette campagne de dénigrement systématique du programme présidentiel de Mr Sarkozy, TSS, qui se termine aujourd’hui en attaques personnelles.

Certains vont, maintenant, jusqu’à se déclarer des Anti Sarko primaires !

Pour étayer leur raisonnement les ayant conduit à de telles extrémités, ces mêmes individus poussent l’absurdité jusqu’à dénigrer le programme concurrent et sa défenderesse ! Ils veulent ainsi démontrer qu’ils sont dans l’incapacité à voter POUR, non, ils veulent, ils doivent s’inscrire dans un vote CONTRE ! C’est, à leurs yeux, leur seul moyen d’exister !

Ce sont ces individus qui, avec leur pouvoir de nuisance, ont bloqué la France depuis longtemps. Trop longtemps !

Ce faisant ces individus, réfractaires à toute conviction saine et sereine, nous démontrent tout simplement qu’ils sont dans une détresse extrême et maladive que l’on ne peut expliquer de façon rationnelle, et, on est bien obligés d’assister, impuissants, à leurs intentions de vote dénaturé qui exprime exclusivement un déni de démocratie.

Un déni de démocratie au détriment de la France silencieuse, de la France qui se lève tôt, de la France non politicienne, de la France fidèle à ses valeurs, de la France de la libre expression qui a envie de faire taire ces minorités agissantes mais respecte encore plus la liberté d’autrui, de cette France qui a décidé de relever la tête, car, enfin, quelqu’un est venu lui dire qu’il fallait faire face à l’adversité avec courage et détermination.

Le 22 avril, les Français sont allés aux urnes. Massivement !
Le 22 avril, les Français ont donné à Mr Sarkozy un résultat inégalé sous la 5ème République.

Voilà la stricte expression de la Démocratie ! Respectons-la !

De là est né mon IMMENSE ESPOIR.

Mr Nicolas Sarkozy n’a pas dévié d’un pouce depuis plusieurs mois !
Il veut défendre la France et les Français !
Les Français adhérent en masse à ce programme présidentiel, certainement perfectible à la marge, mais surtout ils plébiscitent l’idée d’une France debout, d’une France fière, d’une France au travail, d’une France à nouveau au contact des meilleurs, d’une France inventive, d’une France respectée, de LA France et de son Histoire.

Tous les jours, nos concitoyens, adhérent en masse à cette France !

Alors OUI, le seul moyen de faire aboutir cet IMMENSE ESPOIR est le TAS !
Tous Avec Nicolas Sarkozy !

Et qu’enfin le rêve de Valéry Giscard d’Estaing se réalise : « Deux Français sur trois ! ».

samedi 28 avril 2007

Electeurs de François Bayrou …

François Bayrou vient de tirer sa dernière cartouche d’ici les législatives de Juin.

Si vous pensez qu’il a fait un parcours sans faute … ne vous fatiguez pas à lire la suite, vous ne vous sentiriez pas concerné ! @+.

Si vous pensez comme moi que depuis longtemps FB a décidé de prendre date pour 2012, alors bienvenue au club, et je serais ravi d’échanger avec vous mes impressions.

Constats :

- FB roule pour lui, et pour lui seul, il veut gravir la dernière marche.
- FB a fait le même constat que tout un chacun : ‘il faut que cela change’ !
- FB a adopté une position médiane.
- FB a surfé sur la déception du PS et de ses électeurs, et conséquemment a engrangé un nombre de voix qu'il n'imaginait même pas il y a quelques mois !
- FB ensuite s’est pris à rêver.

Analyse de la situation :

- La probabilité de la victoire de NS est forte.

Si vous ne le pensez pas … ne vous fatiguez pas à lire la suite, vous ne vous sentiriez pas concerné ! @+.-

Alors le PS va connaître un véritable séisme.

- OUI il y aura reconfiguration du paysage politique de la France, mais pas dans le sens que souhaite FB. Le PS va faire sa révolution, se choisir un nouveau leader, et essayer d’élargir sa base. Et bien sûr les électeurs de FB seront bienvenus … MAIS … sans FB lui-même.

Alors que faire ?

1) FB devrait souhaiter la victoire de NS (mais ce n‘est pas le propos).
En cas de victoire de SR (avec probablement les électeurs de FB !), FB et l’UDF ne sont pas politiquement compatibles avec le PS.

2) En cas de victoire de NS, FB prendra le départ des législatives avec au moins pour socle l’ensemble des élus UDF ayant rejoint NS préalablement. Il pourra alors tester grandeur nature jusqu’où il peut aller pour faire son PD et mesurera directement le résultat de sa stratégie. Et en tout cas il sera vivant et, selon les résultats, avec des forces plus ou moins importantes qu’à ce jour.

Pour le 6 Mai, les électeurs traditionnels de l’UDF ne doivent pas hésiter, ils ont toujours fait partie de la droite républicaine et ils doivent voter Sarkozy avec confiance et enthousiasme.

Pour ceux qui sont arrivés chez FB à l’occasion de ces élections présidentielles, par dépit ou par conviction, les raisonnements suivants devraient s’appliquer :

1) Par dépit : Vous avez été déçus. Vous avez fait un premier pas vers une entité qui ne vous semblait pas trop distante de vos convictions. Si vous souhaitez pouvoir participer à la vie républicaine dans les cinq ans à venir et si vous voulez que FB ait une chance d’aboutir aux législatives avec votre soutien, alors, pas de doute, vous devez voter Sarko !

2) Par conviction : Là il n’y a pas à hésiter, le vote Sarko s’impose sinon vous seriez les déçus d’une élection de SR car à l’occasion des législatives, les électeurs de FB en provenance du PS y retourneraient instantanément, pour participer à la fête ; les élus UDF ayant fait le pas vers Sarko y resteraient probablement une fois le résultat des législatives connu. Lequel résultat devant concrétiser la fin de l’aventure de FB et de son PD.

Voilà pourquoi nous devons tous voter Sarko, en confiance et pour notre avenir à chacun.

100% des électeurs de FB ont vocation à voter pour Sarko !