samedi 7 avril 2007

La Laïcité à la française a t'elle vécu?

La laïcité date de 1905 et fait suite à la conversion de Clovis, à l’Edit de Nantes et à sa révocation, et enfin à 1789, date de la Révolution Française et de la déclaration des Droits de l’Homme.

Ce chemin est non seulement chaotique mais aussi parsemé de sang, le sang des français.
Ces luttes fratricides font partie de notre patrimoine commun. Ces affrontements passés sont la marque d’un grand peuple et respecté comme tel !

Aujourd’hui, nous devons à nouveau franchir une étape pour que notre démocratie atteigne sa maturité. Nous devons aller au-delà de la simple laïcité pour adopter des principes de gouvernance et de transparence nécessaire à un Etat respecté par tous et au service de chacun.
C’est d’autant plus compliqué que cette étape doit se faire au niveau de la France mais surtout dans l’optique de son intégration harmonieuse dans l’Europe.

Espérons que cette nouvelle étape ne nécessitera pas un nouveau bain de sang !

Mais ce qui est sûr c’est que l’on ne peut pas, on ne doit pas, occulter le passé.

En France il n’est pas digne pour quiconque de se dire, catholique et pratiquant, et de refuser la mention de notre héritage judéo-chrétien dans la constitution européenne. Ce n’est pas juste pour la France mais cela ne l’est pas plus pour les autres membres de l’Europe. Chaque pays a son histoire et ses drames. Ce continent, dans son ensemble, a une histoire, et c’est l’histoire de tous ses concitoyens. C’est l’histoire qu’ils ont vécu, qu’ils ont entendu de leurs parents, de leurs grands-parents, c’est l’histoire qu’ils ont apprise à l’école. C’est le socle de leur culture et surtout de leur identité. Nul ne peut et ne doit remettre cette identité en cause au risque de faire perdre à chacun le sens de sa vie et de celle de ses ancêtres, celle de sa famille, celle de son pays.

Ce qui est vrai pour la France et l’Europe est vrai pour les autres continents ou nations du monde.

Depuis Galilée, la planète terre, confirmée ronde, est devenue un village.
Les communications n’ont jamais été aussi performantes et le seront encore d’avantage.
Si l’on veut que les flux migratoires se fassent de façon harmonieuse il ne faut plus parler d’intégration mais de respect de chaque individu et de son histoire, de respect de sa culture et de son identité, de respect des territoires et de leurs coutumes, de respect de l’Histoire.

C’est là le challenge de cette nouvelle étape vers une démocratie universelle, mature et respectueuse des siens et de l’autre.

Bienvenue au XXIème siècle !

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