dimanche 29 juillet 2007

Presse, Indépendance et Capitalisme … c’est un tout Mr V. de Feligonde !

(En réponse à une tribune de Mr Vincent de Féligonde, Président de la Société des Journalistes des Echos, parue dans le journal Le Monde daté du 27 juillet.)

J’aime la Presse, une journée sans est pire qu’une soupe sans sel !

Et pour commencer fort … les monopoles d’impression, de distribution ont’ ils encore leur raison d’être ?!

Pour la distribution le système le plus satisfaisant est le portage que certains supports pratiquent et qui, en ce qui me concerne, a mis le curseur à zéro défaut depuis plusieurs années. Pour les lecteurs provinciaux du Monde, non seulement ils partent déjà avec 12 à 24H de retard par rapport à la presse du matin éditée et portée pendant la nuit, mais en plus ils sont dépendants du bon vouloir de toute la chaîne du monopole dont La Poste !

Alors la solution est-elle dans la presse informatisée, numérisée ? Les news au fil de l’eau, au fil des RSS ? Sans odeur et sans saveur.
De grâce NON !

J’aime la Presse, mais la Presse d’Opinion, d’Analyses, de Débats.

Permettez-moi de continuer et pas moins fort !

Presse d’Opinion !? Où est-elle cette Presse pour laquelle certains sont morts ?!

A vous lire, en dehors des pages réservées à cet effet, et généralement alimentées par des auteurs extérieurs au support, point d’opinion dans les colonnes de l’équipe de rédaction ! Jamais une critique de la nouvelle faisant l’objet de l’article. Des faits insipides, souvent même pas vérifiés, qui reflètent l’information présentée au goût du rédacteur, dans son sens, souvent insidieux et fortement désagréable.

Pas d’analyse lucide et claire qui n’exclue pas la prise de position mais de façon argumentée et pas uniquement commerciale.

Pas un citoyen ne souhaite que l’on porte atteinte à votre indépendance, alors, faîtes nous plaisir et abusez de cette indépendance !

Alors que chaque article porte ‘sa sauce’ !
Compte-rendu, analyse, opinion argumentée. Et les ventes repartiront !

C’est le citoyen, le lecteur qui s’adresse à vous.
Néanmoins le lecteur que je suis est aussi chef d’entreprise, et vos cris d’orfraie à propos du choix de l’investisseur assez fou pour prendre le risque de se mettre sur les bras une entreprise comme Les Echos sont pitoyables.
A ce sujet foin de Presse, foin d’Indépendance, on est à 100% sur le terrain économique qui devrait être une notion claire pour vous, Président de la Société des Journalistes d’un support dédié à l’économie !

Alors quoi ?

Pearson veut vendre parce que vous n’avez plus d’attrait pour lui. Soyez lucides si Pearson veut s’en aller c’est bien parce que les performances ne sont pas au rendez-vous !

A qui la faute ?!

Au marché, pourquoi pas ?
Mais surtout au lectorat absent !
Et pourquoi le lectorat se désintéresse t’il des Echos ?
Parce qu’il est déçu par le contenu.

A qui la faute ?!

A ceux qui ne font pas le métier, le leur, celui de Journaliste.
Certes la Presse est un métier. Chef d’Entreprise et Investisseur en est un autre. Et si vous souhaitez faire cet autre métier, mettez la main au portefeuille ! Ceux qui sont morts pour défendre La Presse l’ont fait sur fonds propres et personnels, au moins au début.
C’est possible. Un support bien français ne vit que par la valeur de son contenu éditorial et sans faire appel à la publicité et/ou aux petites annonces.

Je serai à vos cotés pour défendre votre indépendance, mais vous devez faire allégeance à celui qui veut bien vous faire un chèque en blanc ! Même lui dire MERCI !

Respect !

Et au boulot.

Merci de votre attention.

mercredi 25 juillet 2007

Bravo Cécilia … ! Vive la France … avec Mr Sarkozy !

Un de plus !
Un engagement de plus du candidat réalisé … BRAVO !

Nul ne peut douter que les pensées de Nicolas Sarkozy sont maintenant tournées vers la libération d’Ingrid Betancourt. Tous nos vœux l’accompagnent.

Que de chemin parcouru en si peu de temps !

Le traité Européen en cours, la réforme fiscale, le Service minimum, la réforme des Universités, les consultations sociales démarrées, le tout en moins de cent jours !

Mais aussi il faut stigmatiser, à cette occasion, les comportements odieux de certains dont le journal Le Monde se complait à les mettre en avant !

Que ce journal soit inquiet pour son avenir … on le comprend !
Que ce même journal fasse sa Une avec les gémissements de François Hollande, je ne le comprends pas !
Que Le Monde, depuis le départ de JM Colombani confie son édito à une ou plusieurs plumes anonymes qui nous délivrent tous les jours un tissu d’âneries, non seulement c’est une faute mais c’est du suicide !

En fait, qu’importe, nos concitoyens sont lucides !
Chacun voit la différence entre un train lancé à pleine vitesse et des grincheux tout juste bons à se gratter le nombril en se regardant dans la glace, mieux dans un rétroviseur.

Avançons !

Courage Monsieur le Président, et soyez sûr que vos concitoyens sont avec vous.

mardi 24 juillet 2007

Le contrat unique … est-ce une si bonne idée ?

Fondapol, Philippe Baccou : Le contrat unique … est-ce une si bonne idée ?


Philippe BACCOU
Haut fonctionnaire *
Ancien élève de l’ENA
* L’auteur s’exprime ici à titre personnel.


Tel le chat gourmand mais repu qui joue avec la souris sans lui vouloir plus de mal que lui imposer sa loi, Mr Ph. Baccou survole le sujet, l’effleure, esquive les questions qui fâchent et nous assène une conclusion avec laquelle tout le monde peut et devrait être d’accord :« Le chantier de la réforme du marché du travail est immense, mais il reste encombré par beaucoup de préjugés. Les occasions d’y bâtir de magnifiques usines à gaz ne manquent pas. Une approche moins ambitieuse serait pourtant plus efficace. Mieux comprises, des mesures plus simples et plus pratiques n’auraient-elles pas plus de chance d’être mieux acceptées ? »

Encore que, même là, Mr Ph. Baccou s’interroge, nous interroge, alors qu’une affirmation forte aurait été de meilleur aloi : Non aux ‘usines à gaz’ et Oui à un Contrat de Travail clair pour tout le monde, collaborateurs, employeurs et censeurs.

Mon avis est que Mr Ph. Baccou est, lui-même victime des préjugés qu’il semble regretter dans sa conclusion. Contrairement à notre nouveau Président qui, souhaitons que cela dure, est ouvert à toute expression d’idée, d’où qu’elle vienne, pourvu qu’elle soit apte à solutionner un problème, on sent, chez Mr Ph. Baccou, des clivages employeurs-syndicats, employés-employeurs, employés-employeurs-syndicats-justice d’un autre âge et qui doivent faire, en tout premier lieu, l’objet d’une éradication sans complaisance.

Je ne sais pas si la liste des changements souhaitables dans le Contrat de Travail, selon Mr Ph. Baccou, est exhaustive mais je suis entièrement d’accord avec chaque point cité MAIS … :

- Pourquoi écrire, en introduction de ce même paragraphe, je cite, « Les défauts du système français du contrat de travail sont, en partie au moins, reconnus par les partenaires sociaux eux-mêmes. » ?

Qui peut imaginer faire les réformes nécessaires sans l’accord de toutes les parties en présence ? Les « défauts du système français » sont dommageables pour tout le monde, employés, syndicats et employeurs ! Si on ne part pas de cette idée-force majeure on biaise dès le départ toute discussion possible.

- Plus subtil est le lapsus (?!) du dernier paragraphe de ces mêmes changements souhaitables ; Mr Ph. Baccou a raison quand il dit, je cite, « plus les salariés en place sont protégés, plus
les nouveaux entrants risquent d’avoir du mal à atteindre un emploi durable», j’aurais même dit ‘un emploi tout court’.

Et donc tout naturellement il aurait fallu dire dans le paragraphe suivant, je cite, « un marché du travail où on hésite à LICENCIER est un marché moins efficace pour fournir du travail, … », en lieu et place de, je cite la phrase d’origine, « un marché du travail où on hésite à RECRUTER est un marché moins efficace pour fournir du travail, … ».

Nuance ?! Pas tant que cela !
Car au delà des conditions de travail qui sont, à mon avis, en France, largement au-dessus de la moyenne internationale, le vrai problème du contrat de travail est celui du licenciement et des conditions de son indemnisation.

A ce sujet, Bravo Mr Ph. Baccou !
Pas un homme sensé ne peut ne pas vous approuver quand vous dîtes, je cite, « Devraient en revanche disparaître les dispositions par lesquelles le Code du Travail se mêle de la gestion de l’entreprise. », et un peu plus loin, je cite, « Nul ne doit être contraint de poursuivre un contrat de travail contre son gré. ».

Bien sûr que ce sont deux principes fondamentaux de la liberté de contracter.

Mais alors si on accepte ces principes majeurs, là encore il faut éradiquer les besoins de motivation formelle d’un licenciement, au même titre que la démission pour convenance personnelle ne donne pas lieu à plus ample examen. Le juste équilibre contractuel est à cette condition.

Le mandat social ne peut en aucun cas être un motif de contrat de travail à sens unique.
Pareillement, on ne peut pas demander à l’entreprise de se substituer à la protection sociale en cas de longue maladie.

Nul ne peut se substituer à l’entreprise pour décider de ce qui est juste et nécessaire à son développement harmonieux. La censure de la gestion de l’entreprise se fait au niveau du bilan et lors de l’assemblée des actionnaires. Aucune loi sociale ne peut garantir les performances futures.

Alors licenciement individuel ou licenciement collectif, la différenciation n’a pas lieu d’être.

Et si licenciement il doit y avoir, le meilleur moyen de limiter les conflits est de laisser les parties contracter les conditions de la rupture au même titre qu’ils ont contracté les conditions de l’embauche.

Toute idée de « Bonus/Malus » et autres contraintes sur les licenciements, n’ont pour seul objectif que de tenter de mettre à la charge de l’entreprise le coût du traitement social du chômage. Si l’entreprise est naturellement responsable de la mise à pied d’un individu, elle n’est en aucun cas responsable du blocage du marché du travail dont le chômage est la conséquence.

Que le code du travail fixe la procédure de licenciement, pourquoi pas, même si cela ne change en rien l’issue de la rupture décidée.
Que le code du travail fixe la fourchette d’indemnisation pouvant être accordée par une juridiction, en cas de désaccord entre les parties, peut aider à encore diminuer le nombre de recours.

Mais rechercher la formule magique pour que le Code du Travail et/ou le Contrat de Travail puisse garantir l’emploi de tout un chacun est une vue de l’esprit dommageable pour tous.

Soyons clairs, soit nous choisissons, par nos bulletins de vote, de participer à l’économie de marché du monde occidental dans son ensemble, et nous sommes prêts à en accepter les règles, soit nous choisissons de nous rallier à une démarche plus collectiviste.

Aujourd’hui, ce qui est communément mis en cause, c’est le taux de chômage. Nombreux sont ceux qui s’accordent pour dire que là n’est pas le vrai problème ; la question est de savoir pourquoi le chômage français est un chômage de longue durée ?!
Et là encore la tendance est claire : il faut fluidifier le marché du travail.

Pour cela il faut un cadre social clair, quantifiable et non sujet à interprétation au doigt mouillé. Il faut supprimer les effets de seuil. Il faut encourager collaborateurs et entreprises à performer.

La contrepartie est bien sûr un recours possible à l’arbitrage de la justice en cas de conflit. Mais comme cela a été fait pour le mariage et le divorce, il faut abandonner la recherche à tout prix de la faute. Un licenciement est toujours douloureux pour tout le monde.

Alors plutôt que de parler de contrat ‘x’, ‘y’ ou ‘z’, il me semble urgent de parler de conditions de contracter entre les deux parties, dans les deux sens, embauche et licenciement, dans un cadre légal clair et efficace, et bien sûr, corollaire indispensable, il est urgent d’abandonner toute idée qu’une loi sociale fera diminuer le chômage.

Et la suggestion de Mr Ph. Baccou de limiter les conditions de licenciement à une seule règle, je cite, « Les nouvelles règles de rupture du contrat de travail peuvent être dès lors organisées selon un principe simple : rien contre les engagements internationaux, … », est tout à fait recevable. Il me pardonnera, j’espère, d’avoir volontairement tronqué sa proposition en faisant fi du respect, au même titre, des « accords existants des partenaires sociaux » qui font partie intégrante, pour moi, des « défauts du système français du contrat de travail ».

Et si le gouvernement va dans ce sens, peu importe quel nom il donnera à ce contrat de travail, mais nous aurons fait un grand pas vers un contrôle du chômage de longue durée.

Et, OUI c’est une bonne idée !



mardi 17 juillet 2007

Orange : Lettre RECOMMANDEE + AR & Class Actions

Marseille le 17/07/2007

RECOMMANDEE + AR

Objet : Demande de Réparation Commerciale pour Dysfonctionnements d’un service VENDU et ABUS de FACTURATION de Services de Hotline due à l’incompétence des interlocuteurs.


Messieurs,

1) Abus de Hotline

N° dossier : 713 14 xxx de ce jour à 17H20 environ et pour 31 minutes.
(Vous pourrez voir que ce même problème avait fait l’objet d’un appel au moment ( ?) de votre changement récent d’interface utilisateur : réponse alors … soyez patient … on a tout changé et cela va rentrer dans l’ordre.)

Ma demande : pourquoi avec un anti-spam en fonction je reçois des messages clairement identifiés [SPAM] par Orange dans ma BàL normale ?

Et nous voilà partis pour 30 minutes de bonheur !

- Vous avez un PC ou un Mac ?
- Quel est votre système d’exploitation ?
- … et je vous en passe et des meilleures, mais vous le savez puisque c’est vous qui faîtes les scripts !
- La moitié du temps se passe en temps d’attente pour que mon interlocuteur puisse demander comment on consulte le dossier, comment …, comment on fait son boulot !

Au bout de 20 et quelques minutes j’arrive enfin à ce que mon interlocuteur ‘escalade’ l’appel.Re dix minutes de bonheur ! Si mon interlocutrice réagit plus sainement et reconnaît plus rapidement que la demande la dépasse … toujours pas de réponse … mais … une promesse de me rappeler ! Promesse tenue mais il y a des jours comme cela … j’avais donné mon N° de mobile et par malchance nous avons des problèmes de réception et émission (Orange encore !) en ce moment, en plein 8ème à Marseille, dysfonctionnement signalé ce même jour à vos collègues ! Donc son rappel n’a pas abouti.

J’avais donné aussi ma ligne ADSL … mais VERIDIQUE (!) … elle aussi s’était bloquée en position occupée … pourquoi mystère !

Il y a des jours comme cela !

Bien décidé à aboutir … je refais le 3900 :

N° de dossier 713 19 xxx ce même jour et pour 30’ encore.

Alors là, j’ai atteint le nirvana !

Pendant je ne sais combien de temps mon interlocuteur a essayé de me parler d’anti SPASME !

J’ai essayé de lui expliquer ma question mais manifestement il ne savait pas de quoi je lui parlais ! Il a clairement et catégoriquement refusé d’escalader l’appel … m’a planté au bout du fil … et est revenu avec quelqu’un qui lui soufflait les réponses !

Réponse : Votre dossier de courriers indésirables est saturé … videz le et les choses rentreront dans l’ordre.

Dont acte … je l’ai fait … et je pourrais voir sous quelques jours si cette solution non satisfaisante est ou non efficace. A suivre.

Par contre cette expérience nécessite le signalement des dysfonctionnements du point N°2.

2) Dysfonctionnements

2-1 Suppression des courriers indésirables

Dans la version antérieure de l’interface utilisateur il existait une fonction ‘VIDER le dossier’ et d’un clic on nettoyait le tout après avoir vérifié qu’il ne se cachait pas un BON mail.
Cette fonction n’existe plus et on est obligé de supprimer les mails page par page.
Ce jour pour vider les 1226 courriers indésirables il m’a fallu 4 à 5 minutes !
Et encore dans mes préférences j’avais choisi l’option 100 mails par page !

2-2 Gestion de la liste rouge

Même problème.AVANT on pouvait sélectionner toute la liste et la supprimer complètement car comme chacun sait l’efficacité d’une adresse en liste rouge est très limitée dans le temps. Néanmoins cela aide.

AUJOURD’HUI il faut supprimer les adresses une par une ; soit 200 échanges PC <-> Serveur à travers le réseau … je vous laisse imaginer le temps nécessaire ! J’ai abandonné !

La critique est facile … l’Art est difficile ! Dont acte.

Mais vous devez assumer vos errements et ne pas laisser à la charge de vos clients les coûts de vos dysfonctionnements !

Je n’y suis pas vraiment favorable, mais des jours comme aujourd’hui je me prends à rêver aux Class Actions à l’Américaine !


Dans l’attente d’une réponse favorable et d’un juste dédommagement, auquel je vous serais reconnaissant de bien vouloir rajouter 100 Euros pour mon temps perdu sur la Hotline et passé à rédiger ce courrier (et c’est pas cher !).

Cordialement,

Votre CLIENT.


*** NO COMMENT ***

samedi 14 juillet 2007

Certains ne changent pas ... ne veulent pas! Il faut les déclarer hors jeu!

Les Français ont changé (?), en tout cas ils ont plébiscité le changement et le changement est en marche ! Tant mieux, il était temps !

Mais que penser du JT de 20H00 qui va chercher l’hôtel particulier de Paris le plus cher ( à savoir si même il existe ?!), estimé 25 millions d’Euros, pour provoquer tout un chacun en lâchant tout à trac que les 10% supplémentaires d’abattement sur la valeur de la résidence principale, au titre de l’ISF, représente pour son heureux propriétaire une économie de 45 000 Euros ! Bien sûr, sans préciser, que, le dit heureux propriétaire paiera néanmoins 315 000 Euros d’ISF tous les ans, ou 26 250 Euros par mois, plus la Taxe Foncière, plus la Taxe d’Habitation !

Qui mieux que cet heureux propriétaire participe, individuellement, au budget de la France !?

Et que penser de l’éditorial (cité intégralement à la suite de ce post) du Monde du 13/07/2007, non signé( !), titré : « Solidarité et Ambigüité » qui ne mériterait aucun commentaire, s’il n’était pas justement à la signature du Monde et tellement il est ridicule !

Sur la forme, on comprend que son rédacteur veut écrire un libelle assassin contre la politique fiscale du gouvernement.

Sur le fond c’est un tissu d’âneries !

Notre éditorialiste anonyme a réussi à mettre en avant tout le coté positif des réformes entamées par le Président Sarkozy :

- « Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.»

Merci Mr Sarkozy !

- « … Christine Lagarde, n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." »

Merci Mme Lagarde, Merci Mr Sarkozy !

- « Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. »

Notre éditorialiste est proche de l’oxymore en qualifiant le syncrétisme d’idéologique qu’il veut opposer au pragmatisme de « ce qui marche ».

Bravo Mr Sarkozy !

Et pour s’opposer notre éditorialiste a trouvé des arguments qui tuent !

-« Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. »

53% des Français ou plus de 20 millions d’entre eux ont voté pour Mr Sarkozy.
Et ce jour encore plus de 60% des Français sont favorables aux réformes fiscales ! Soit, ces mêmes réformes fiscales ont la faveur de Français ayant voté pour Mme Royal !

La cerise sur le gâteau : « … le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas. »

Notre éditorialiste anonyme doit faire partie de ces Français qui rechignent à participer à la solidarité à laquelle il appelle dans son titre !

Payer des impôts est une preuve de citoyenneté, en payer beaucoup est un gage de réussite, en payer trop est le fruit d’une erreur politique et économique.

Mr Sarkozy a décidé de s’attaquer aux excès de notre système fiscal. Bravo !
Et il a un soutien clair de la majorité des Français.

Alors Messieurs les journalistes, de grâce, évoluez, montrez-nous que vous êtes capables d’apprécier les changements à leur juste valeur. On ne vous demande pas d’être d’accord, on souhaite seulement que vous soyez lucides et intellectuellement corrects !

Nul n’en veut à votre indépendance !
Mais tous, nous sommes fatigués par votre myopie politique et sociale !

Et si certains d’entre vous sont ‘remerciés’ dans les jours à venir, ce ne sera pas pour cause de vouloir inféoder votre belle famille à je ne sais quel pouvoir de l’argent, mais simplement pour éliminer des « forces de frottement » nuisibles au changement tant attendu.

A bon entendeur … Salut !


(Ci dessous ... l'Editorial du Monde.)

Solidarité et ambigüité.

Les discussions en cours, à l'Assemblée nationale, sur le "paquet fiscal" qui inclut le lancement par Martin Hirsch, haut-commissaire du gouvernement, du revenu de solidarité active (RSA), illustrent les ambiguïtés voire les contradictions de la politique du gouvernement dans le domaine social.
D'un côté, l'ancien président d'Emmaüs France présente des orientations qui ne peuvent qu'être approuvées. Même si M. Hirsch fait un peu figure de Sisyphe moderne face à un système qui sécrète de la pauvreté, notamment avec le développement du travail précaire et du temps partiel contraint. Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.
Ce sérieux et cette bonne volonté contrastent avec l'étonnante légèreté, sur un tel sujet, de la ministre des finances, Christine Lagarde, qui n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." Surtout quand, au même moment, une étude d'un chercheur de la nouvelle Ecole d'économie de Paris, appuyée sur les données fiscales, indique que les hauts revenus ont explosé en France entre 1998 et 2005, du fait de la forte augmentation des revenus du patrimoine et du creusement considérable des inégalités salariales.
Au-delà, on peut se demander si M. Hirsch n'est pas en train de devenir, comme certains le redoutaient ou le soupçonnaient dès le début, une sorte d'alibi social du gouvernement. Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. Et ce, contrairement à ce qu'avait soutenu pendant la campagne M. Sarkozy, non sans succès auprès des Français les plus modestes. D'une part, sur un "paquet fiscal" dont le coût annuel est évalué entre 11 et 13 milliards d'euros, l'expérimentation par M. Hirsch du RSA ne représente qu'une goutte d'eau (25 millions pour 2008) face aux allégements d'impôts (réforme de l'ISF, des successions, bouclier fiscal...), qui profiteront aux plus favorisés. D'autre part, le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas.
Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. Le début du parcours parlementaire de son gouvernement montre les limites de cette synthèse.

Article paru dans l'édition du 13.07.07