mardi 16 octobre 2007

Journalistes : Il faut changer leur statut !

Si, et seulement si, le fait de ne pas réagir aux énormités que leurs interlocuteurs profèrent est une question de statut.

Quelques exemples :

1) A propos de la franchise de santé :

- Un syndicaliste ‘bien-pensant’ dit au 20H: « Cela revient à dire que plus on sera malade plus on paiera ! ».

Aucune réaction du journaliste ! Alors que l’on parle d’une franchise annuelle de l’ordre de 50 €. Rien sur l’objectif de responsabilisation du citoyen face à la gabegie et aux abus. Et, en ce qui concerne les victimes de longue maladie, à ce que je sache, on n’a jamais parlé de supprimer la prise en charge à 100% de ces accidentés de la vie ! Mais de réponse journalistique … point !

2) A propos du principe de précaution :

- Réactions multiples des Ecologistes dans tous les médias : « On tue le Grenelle de l’environnement dans l’œuf ! ». Comme si le principe de précaution était au seul profit de l’écologie et c’est bien là le problème.

Mais toujours pas de réaction !

3) A propos de la dépénalisation du droit des affaires :

- A écouter les bien-pensants à qui l’on donne complaisamment la parole, les réformes ont pour but de permettre à tout chef d’entreprise de se transformer en ‘bandit de grands chemins’ avec une garantie d’impunité.

C’est faire injure à notre Justice comme à nos entreprises. C’est grave !
Alors même que l’objectif N°1 est de désengorger les tribunaux et de laisser au civil ce qui en dépend et qui ne devrait en aucun cas relever du pénal.

On a le droit d’avoir son opinion.
On a le droit de la garder pour soi exclusivement.
Mais quand on appartient à un média avec une audience significative on devrait avoir à cœur de ne pas cautionner des contre-vérités ! C’est de la pure déontologie.

Heureusement nos concitoyens sont de moins en moins crédules.

samedi 13 octobre 2007

Identifiant et authentification : où est le problème ?!

Bien sûr qu’il y a un de problème !

Comment peut-on imaginer raccrocher tous les actes de la vie quotidienne à un seul identifiant assurant une traçabilité exhaustive.

Informaticien de formation et d’activité, il m’est arrivé de « rêver » à cet identifiant unique qui me permettrait d’être « reconnu » partout, et en tous lieux, sur toute machine numérique !

Puis un jour, des relevés de Carte Bleue, à propos d’ubiquité possible entre Louveciennes et Paris, ont fait la UNE des journaux ! La question était posée. Et j’y ai personnellement répondu NON. Il n’est en effet pas possible de tracer de façon exhaustive tous les actes de la vie quotidienne d’un individu. C’est insupportable !
Mais loin de moi l’idée d’écarter, en l’occurrence, la valeur de preuve bien réelle que le dit individu ne pouvait pas être en même temps à Paris et à Louveciennes.

Aujourd’hui peut’ on continuer à accepter, sans réagir, que des individus mal intentionnés profitent des failles des systèmes d’identification, ici ou ailleurs, pour commettre des fraudes bien réelles sur notre territoire ?

Et bien sûr la réponse, là encore est NON !

Un jour, il y a un peu plus de 100 ans, un nommé Bertillon a inauguré la fiche anthropométrique, à vocation judiciaire, avec pour élément discriminant les empreintes digitales. Depuis lors le procédé est universel et reconnu. Il ne viendrait à quiconque l’idée de s’y opposer.

Cent ans plus tard on a découvert un discriminant aussi exhaustif et plus traçable, l’ADN, car identifiable à l’état de trace infinitésimale et persistant dans le temps. Là encore, en matière criminelle, peu nombreux sont ceux qui s’y opposent.

Plus curieux, personne ne s’oppose à un traceur, certes très spécifique mais néanmoins universel et parfaitement discriminant car unique (par obligation technologique), à savoir la MAC Address obligatoire pour chaque interface communiquant d’un ordinateur voulant se connecter à Internet à travers un réseau Ethernet. Que les internautes en soient prévenus, si on veut tracer leur parcours c’est possible et il suffit de le décider, pas moyen d’y échapper.

Certes 100%, moins epsilon, de nos concitoyens sont et doivent être présumés innocents et ne méritent pas d’être tracés.

Est-ce que l’on doit, pour autant, « protéger » les malfaiteurs ?

Alors comment faire ?

1) Faire confiance à l’Etat, au Gouvernement, et à leurs instances, dont la CNIL, pour garantir à chaque citoyen qu’il ne pourra pas exister en un lieu quelconque un système informatique, ou autre, regroupant la totalité des paramètres concernant son vécu individuel.

2) Laisser libre cours à chaque entité politique, sociale, économique le choix des moyens qu’elle juge nécessaire et suffisant pour s’assurer de l’identité, et de sa traçabilité, des utilisateurs ou clients.

3) Renforcer les contrôles pour que la collusion d’éléments parasites et/ou sans rapport avec l’objet du service concerné ne puisse avoir lieu.

Seuls les esprits mal intentionnés devraient craindre des systèmes d’identification plus performants.

En effet, que la vie serait plus facile si on avait des papiers, dont la CNI en toute priorité, certifiés et reconnus comme tels !

- Avez-vous récemment essayé de louer un appartement ?
N’avez-vous pas été « choqué » par l’incursion honteuse (IRPP, caution, …) dans votre vie privée pour un acte somme toute naturel ?!

- N’avez-vous jamais été surpris par une administration agissant dans le même sens alors même qu’elle devrait être le garant de l’authenticité de votre identité ?!

- Que penser de ces mêmes administrations qui refusent les chèques sous prétexte qu’elles ne savent pas recouvrer les impayés ?! Et qui, par la même, justifient la position de commerçants indélicats qui agissent à l'identique, mais pour de toutes autres raisons !

- De la même façon, pouvons-nous accepter que des individus se présentent à des examens, permis de conduire ou universitaires, sans aucune possibilité de les identifier, sans pouvoir s’assurer que le porteur des papiers correspond bien à ce qui est écrit sur les papiers ?

La carte vitale 2 voit le jour, elle a fait couler beaucoup d’encre pour cause de photo.Elle n’est toujours pas biométrique et nos déficits ne vont pas diminuer !

Nous ne sommes plus assez riches pour pouvoir faire face aux abus et néanmoins nous sommes encore assez riches pour représenter une attractivité suffisante pour l’extérieur.

C’est vital (sans jeu de mots), nous devons réagir et chaque citoyen doit s’en convaincre et faire fi de toute position dogmatique et suicidaire.

Ce n’est qu’à ce prix que la France pourra rester un grand pays généreux et accueillant pour les femmes et hommes de bonne volonté dont nous avons, par ailleurs, fort besoin.

Alors NON à un identifiant unique mais OUI à des identifiants performants et fiables, OUI à des identifiants sélectifs (un pour la santé, un pour l’administration fiscale, un pour le permis de conduire, un pour la banque, un pour …, un pour chaque compartiment de notre vie méritant une authentification certaine et son rapprochement avec notre CNI infalsifiable).

Ce sera la fin de la suspicion permanente car l’espace des fraudeurs en puissance sera miné.
Et alors, enfin, nous pourrons faire confiance, à priori, à tout un chacun.
Et la vie sera belle et confortable.

« Big Bang » : Quel Bonheur … mais en demi-teinte !

Merci Monsieur le Président,

A ce jour, on a l’illusion que vous allez tenir vos promesses !
C’est bien ! On se prend à poursuivre nos rêves.

Mais les décrets d’application tardent, le temps est à l’orage, les vents contraires soufflent !

Le « Big Bang » de la Commission Attali, titrait le Figaro, ce vendredi. L’excellent Michel Schiffres en rajoute une louche dans le Figaro de ce jour en concluant son libelle « Vigueur » par une phrase pleine de bon sens : « la rêverie est souvent le réalisme de demain ».
Comme il a raison !

Monsieur le Président, ne laissez pas condamner vos décisions avant même une première expérimentation.

Osons et avançons!

Fiscalité : le bouclier fiscal est adopté (sans les décrets à ce jour !) et ça n’est que justice envers ceux qui tirent la charrue ; mais depuis lors on ne nous parle que de nouvelles taxes ou impôts (toujours applicables aux mêmes concernés) et d’une cotisation à minima au lieu de nous dire que l’on va poursuivre vers la réforme globale de notre fiscalité pour la rendre plus juste et plus lisible.

Identité Nationale : certes le sujet est délicat mais les solutions existent pour limiter les risques de traçabilité totale de l’individu. On ne peut continuer à regarder passer les milliards d’Euros de fraudes qui sont la conséquence de notre laxisme en matière d’identité non vérifiable et falsifiable à l’envi.

Principe de précaution : en faire le fer de lance de la Constitution a été une erreur majeure même si les forces écologiques ont raison en matière de sauvegarde de la planète. Mais n’oublions pas qu’un tel principe a été mis en application dans tous les compartiments de la vie de nos concitoyens et pas qu’en matière d’écologie ; à ce jour l’appel permanent au principe de précaution nous rend frileux et statiques.

Pouvoir d’achat : la recette miracle du « plus blanc que blanc » (ou faire baisser les prix) est un leurre qui ne profite qu’aux pays émergents ayant des charges sans commune mesure avec les nôtres. On paiera bientôt sa baguette de pain en Euros à hauteur de ce que l’on payait en Francs. Moyennant quoi les boulangers survivent. Dans le même temps je viens d’acheter un téléviseur à écran plat au même prix (en francs constants) que mon téléviseur vieux de 20 ans. Comme pour la fiscalité, il faut libérer les énergies ; laissons nos entreprises gagner de l’argent et les salaires augmenteront, donc le pouvoir d’achat. Le seul moyen d’avoir un effet immédiat (on ne change pas localement la structure d’un marché régulé à l’échelle planétaire) est la baisse des charges et de la fiscalité. Cela s’appelle la compétitivité.

Budget : un seul qualificatif, décevant !

Monsieur le Président, nous souhaitons tous ardemment que votre mandat soit celui du « Big Bang », mais pas uniquement médiatique !

Osez ! Et nous vous suivrons, tous !

Merci de votre attention.

vendredi 5 octobre 2007

Figaro, débat Pitte-Julliard: Arrêtez de nous servir de la bienpensance.

Lettre ouverte à la Rédaction du Figaro:

Les français ont voté pour la rupture et pour les réformes !
Arrêtez de nous servir de la bienpensance ( Débat Pitte-Julliard du Figaro du 05/10/07)!

Offrez-nous des débat entre différents points de vue sur comment aboutir ! Bruno Julliard n’est plus d’actualité. Aucun dogme ne peut justifier l’abandon de la filière des savoirs fondamentaux ; et le mythe d’un diplôme supérieur pour tous est un leurre mis à bas par la sélection, naturelle, obligatoire et justifiée, en milieu professionnel.

Dans tout cela c’est de cohérence dont on a besoin.
Seules des filières éducatives fonctionnelles peuvent garantir l’égalité des chances.
Seul le rétablissement, au plus haut degré, des responsabilités individuelles, donnera à nos enfants le goût d’apprendre pour ensuite réaliser.