mardi 17 novembre 2009

SCHÜCO, ... GAME OVER ... I won't ever go for Schüco's windows anymore!



Most windows of my own house are Schüco made.
These days a window has been deteriorated.
I then discovered that the Company that had done the job for me went bankrupt (may be that what follows is the cause?!)

I then went on Internet to look for the names and addresses of the Schüco Resellers in my neighborhood.

And very surprisingly I found NOTHING … NO WAY!
You can not display a list of resellers in your area … NO WAY!

- You must start by giving them complete information about your address, phone number, and so on. And then SCHÜCO will choose for you the reseller with whom you are entitled to work with.

YES you got it RIGHT, SCHÜCO chooses ONE and ONLY ONE reseller for you and you MUST be happy!

- If as I did you doubt you may phone 0 825 09 09 02 (0,15 € /mn) at your expenses and you will get the very identical answer : “ We choose for you and if you disagree it is your problem!”

It is an IT procedure … No Way to change whatsoever!

Isn't it wonderful and easy to stop any competition?!
Isn't it the best way to maximize profits?!

This is yet not very positive for the consumer but figure out how tricky it can be for the reseller: Schüco chooses its resellers, they decide the amount of business you are entitled to do, if you get too much business Schüco will find a competitor for you and if you are not happy they will just stop giving you any sort of business.

By the way do you call this business?!

More … I received today the corporate letter with the mandatory reseller with whom I should be happy to work with … and … can you imagine this?

- A letter plus a whole brochure with not even one name, not an address, not a phone number, not a contact whatsoever!!! Just the web URL where you won't find more.

NO WAY for the slightest QUALITY CONTROL procedure!
But without Quality Certification and Control … NO WAY for CONFIDENCE!

NO CONFIDENCE = NO BUSINESS

SCHÜCO, ... c'est FINI ... je n'en veux plus chez moi!



Toute ma maison est équipée de fenêtres Schüco.
Récemment, suite à un sinistre, j'ai découvert que l'Entreprise qui avait installé ces fenêtres Schüco avait disparu (ceci explique peut-être cela!).

Je suis tout naturellement allé chercher sur Internet la liste des revendeurs de la région qui pourraient éventuellement effectuer le travail.

Et ... Surprise ... R I E N!
IMPOSSIBLE de faire apparaître une liste de revendeurs par région!

LA PROCEDURE INFORMATIQUE est ainsi faite, elle est IMMUABLE:

- Vous devez donner toutes vos coordonnées et SCHÜCO fait le choix du SEUL revendeur que vous aurez le droit de contacter.

- Vous téléphonez 0 825 09 09 02 (0,15 € ttc/mn) à vos frais (!) et on vous fera la même réponse : « C'est NOUS et NOUS SEULS qui choisissons le revendeur avec qui vous DEVEZ travailler! Vous n'êtes pas content, c'est égal! »

Le Système est ainsi fait! Point barre!
Circulez ... il n'y a rien à voir!

Evacuée la concurrence!
Vive les prix Libres et Forcés!

Et si vous êtes Revendeur, vous travaillez selon le bon vouloir de Schüco.
Si vous devenez trop performant on vous inventera un concurrent ... et si vous devenez trop exigeant, vous ne travaillerez plus du tout!

Et si vous n'êtes pas content on ne vous dit pas où vous adressez, c'est plus simple! Pas de procédure qualité!

Ce jour j'ai reçu par courrier le dictat avec le nom du revendeur imposé accompagné d'une documentation.

RIEN de RIEN ... PAS un NOM ... PAS une ADRESSE!!!
AUCUN RECOURS POSSIBLE!

Donc IMPOSSIBLE de FAIRE CONFIANCE.

Donc je n'installerai PLUS de SCHÜCO chez moi!
C'est MON DROIT et maintenant MON DEVOIR!

vendredi 16 octobre 2009

Icare est bien tombé, lui ...

Bonjour Mr Rioufol,

Pour une fois je préfère l'édito de Mr Mougeotte.

Mais, bien sur que vous avez raison sur le fond; nulle personne censée pourrait dire le contraire; et c'est bien pour ça que l'on vous lit consciencieusement tous les vendredis.

MAIS ...

"You are remembered for the rules you break."
(librement traduit par "on ne se souvient de vous qu'en cas de transgressions de règles")

a dit le Général US Douglas MacArthur.

Ce à quoi j'ajouterai, de mon cru, une phrase répétée à toute jeune recrue à la tête bien faite: "jeunes gens si vous n'êtes pas millionnaire à 18 ans, ou moins, il vous faudra être besogneux comme tout le monde".

Et enfin, libre à chacun, heureusement, de s'attaquer quand il veut, là où il veut, à une inaccessible étoile ... sous réserve d'être prêt à en assumer les conséquences en cas d'échec.

Icare est bien tombé!

Alors, moi, je souhaite bonne chance à Jean Sarkozy.
Et s'il réussit cela fera une place de moins pour un 'éléphant'!

Cordialement vôtre!

eric

jeudi 2 avril 2009

Partage des Richesses ... Ne nous trompons pas de combat!

La communication spectacle est certainement le principal boulet que le Monde doit traîner aujourd'hui. Pour assurer les différentes Unes il faut faire du sensationnel au détriment de l'essentiel; pire, cette 'com people-isée' véhicule de fausses idées qui créent de vraies polémiques qui servent d'écran de fumée aux vrais problèmes. STOP.

Cela fait 30 ans au moins que la communication ne s'intéresse qu'à la partie émergée de l'iceberg, les multinationales et leurs cohortes d'excès en tout genre.
Cela fait 30 ans au moins que les multinationales détruisent des emplois et ravalent leur façade à coups de joint-ventures ou autres acquisitions.
Certes ces mêmes multinationales sont les seules aptes à véhiculer des chiffres à faire dresser les cheveux droits sur la tête de tout un chacun; que cela soit les profits, les pertes, les embauches, les licenciements, les salaires de leurs dirigeants, ... . Et bien sûr nul ne pense à faire du relatif ou à calculer le moindre ratio. STOP.

Et c'est à partir de ce constat que nos gouvernants veulent légiférer,
ENCORE(!).
En oubliant, au passage, bien sûr, de s'interroger sur l'impact de leurs élucubrations sur la partie immergée de l'iceberg, celle de la cohorte des individus et de leurs entreprises qui représentent les vraies fondations du peuple que l'on dit souverain, tout en négligeant de le consulter. Le réveil risque d'être dramatique une fois encore.

Venons-en à la grande supercherie en préparation: le partage des richesses.

1ére fausse idée: Richesses vs. Valeur ajoutée.

La valeur ajoutée est le résultat (positif ou pas) de l'efficience de l'entreprise AVANT constat de profits éventuels (après impôts, taxes, dotation à la participation et autres PEE) susceptibles d'être assimilés à de la création de richesses.

2éme fausse idée: Salaires et partage des Richesses.

En aucun cas la répartition des Richesses (au sens profit du terme) ne peut intervenir au niveau des salaires: au moment du constat de l’éventuelle existence de profits et/ou de création de Richesses, les salaires ont été payés depuis bien longtemps. Si création de richesses il y a, la seule question est de savoir si les salariés sont ou non actionnaires (au même titre que tout autre actionnaire).

On peut, légitimement, se poser la question de l'évolution des salaires dans la valeur ajoutée mais les statistiques à ce sujet existent depuis fort longtemps et la part salariale évolue à la marge (+ ou – 3 points sur une moyenne de 62% charges comprises sur longue période) contrairement aux charges passées de 40% à plus de 50% (+25%) en 1 ou 2 décennies (au détriment des salaires disponibles).

Et ne l'oublions pas Salaires et Charges sont fixés et prélevés avant même de savoir s'il y aura ou non bénéfice d'exploitation et encore moins des profits à venir.

Donc une fois les profits éventuels dégagés il ne peut y avoir que DEUX destinations: l'entreprise elle-même en vue d'investissements à venir, et/ou la distribution aux actionnaires, quels qu'ils soient.

L'actionnaire est par définition le dernier servi, et encore, si et seulement si, l'entreprise sait dégager du disponible.

Et rappelons-nous que l'Etat, législateur, donneur de leçons à ses heures et en ce moment en particulier, est le premier à se servir; même plus, en cas de liquidation de l'entreprise (malheureusement cela arrive), l'Etat se sert en premier, sur les restes de la ‘bête’, même devant les salariés qu'il fait semblant de défendre alors même qu'il n'a jamais participé à la moindre création de valeur dans la dite entreprise.

Arrêtons de diaboliser les entreprises en profit.
Si profits il y a l’Etat est déjà passé par là et doit accomplir sa charge régalienne de redistributeur. Le ‘hic’ c’est que l’Etat n’y arrive plus car il est dispendieux.

En fait, la vraie question en la matière devrait être celle-ci ?

« N’est-ce pas le prélèvement, par l’état, de 31% de la Valeur ajoutée (la moitié des 62% des salaires charges comprises) qui devrait être remis en cause ? »

Et, enfin, le moins que l’on se doive de faire est de tirer un grand coup de chapeau à nos entreprises en profit dans un environnement aussi hostile.

Bravo Messieurs !