"Des parts inégales
Travaillant à partir des comptes de ces entreprises pour l'année 2010, ATH a d'abord observé comment se répartissait la valeur ajoutée (*) qu'elles avaient dégagée : 72 % de cette valeur ajoutée est allée aux salariés sous forme de salaires et de cotisations sociales, 8 % à l'entreprise pour financer son exploitation, 5 % à l'Etat et aux collectivités locales sous formes de taxes et d'impôts liés à l'exploitation (donc hors impôt sur les sociétés), le solde de 15 % représentant le bénéfice à partager.
Si l'on considère maintenant ce solde dans les entreprises bénéficiaires (Curieusement ATH ne donne pas d'information sur la part des Sociétés Bénéficiaires de l'échantillon- NDLR), le partage des bénéfices s'est fait de la manière suivante : 34 % sont restés entre les mains des entreprises pour leur autofinancement (investissement, désendettement, etc.), 32 % sont allés aux actionnaires sous forme de dividendes, 23 % à l'Etat à travers l'impôt sur les sociétés et, enfin, 11 % pour les salariés sous forme d'intéressement ou de participation. Si on exclut la part de l'Etat, les bénéfices restants se répartissent donc à 43 % pour l'entreprise, 42 % pour les actionnaires et 15 % pour les salariés. Bref, la règle des trois tiers édictée par Nicolas Sarkozy apparaît hors de portée, tant elle est éloignée de la réalité économique."
Pour forcer le trait et ainsi arriver à une conclusion sans appel "Alternatives Economiques" n'hésite pas à TRICHER - "Si on exclut la part de l'Etat ..." et par la même on réduit la taille du camembert et 'ipso facto' on augmente les valeurs relatives au profit de son RAISONNEMENT PARTISAN
PARTISAN ... c'est leur Droit!
TRICHER n'est PAS ACCEPTABLE!
La Conclusion d'ATH est tout autre, je cite:
Le partage de la valeur ajoutée et des bénéfices
Par cumul des deux premières approches (Répartition de la VA dune part et Répartition des Bénéfices d'autre part - NDLR), on peut mesurer la part globale (valeur ajoutée à laquelle s'ajoute les bénéfices distribués) attribuée aux quatre parties prenantes pour les entreprises bénéficiaires.
Cette répartition du total de la valeur ajoutée et des bénéfices est la suivante :
- 68% pour les salariés (y compris charges sociales - voir ci-dessous - NDLR),
- 13% pour l'entreprise,
- 11% pour l'Etat,
- 8% pour les actionnaires.
Entre 2009 et 2010, c'est la part réservée à l'entreprise qui a le plus bénéficié de cette augmentation puisqu'elle a augmenté de 4 points quand les parts consacrées aux salariés et à l'Etat baissaient chacune de 1 point et celle pour les actionnaires de 2 points.
Maintenant penchons nous sur la réalité globale de la situation.
Voilà ce que publie ATH:
MOI CE QUE JE VOIS ...
- Les Salariés encaissent 50,7% (Salaires) + 1,65% (Part de Bénéfice) = 52,35 % de la VA Totale
- L'Etat encaisse 21,8% (Charges Sociales) + 5,4 % (Impôts & Taxes) + 3,45 % (IS) = 30,65 % de la VA Totale
- L'Entreprise conserve pour ses besoins propres 8,3 % (Invest. & FF) + 5,1 % (Bénéfice) = 13,4 % de la VA Totale
- Les Actionnaires, enfin, encaissent, en cas de Bénéfice (!), 4,8 % de la VA Totale.
DIT AUTREMENT ... POUR METTRE UN EURO DANS LA POCHE DE L'ACTIONNAIRE IL FAUT AVOIR MIS AU PREALABLE 6 EUROS 39 CENTIMES DANS LA POCHE DE L'ETAT