dimanche 28 janvier 2007

Longue vie ... pour les amateurs de Vin

Chers Amis du Vin,


Cette semaine … BINGO ! … j’ai reçu mon exemplaire de FORTUNE.



Avouez que cela nous change de ce que l’on voit depuis quelques années dans la Presse Française ! Voilà une année qui commence bien pour tous les Amis du Vin !
MERCI à FORTUNE et longue vie au Laboratoire Sirtris, même si sa recherche fondamentale est tournée vers la conception d’une pilule pouvant remplacer notre verre de vin.

OUI le vin est SAIN !
OUI le vin est convivial !
OUI on souhaite tous pouvoir continuer à prendre du plaisir, avec nos copains autour de la table, et, avec du bon VIN dans nos verres!

OUI il faut sauver le soldat-vigneron !

Et tant qu’on y est … demain on a des élections … alors permettez-moi d’émettre un souhait :

Je souhaite que chacun d’entre vous prenne la peine de transmettre à son député préféré les questions suivantes à poser aux différents candidats à la Présidentielle :

- Le futur président de la République française défendra-t-il l’image du vin français dans le monde, sans laisser d’autres pays s’approprier fièrement ce produit symbole de culture et de raffinement ?

- Le futur président de la République française est'il prêt à s’engager à faire évoluer la politique de santé publique vers un respect de la filière vitivinicole en engageant un véritable partenariat avec les professionnels tel que Bruxelles le prône ?

- Le futur président de la République française soutiendra-t-il le travail de dialogue qui doit se tenir au sein du Conseil de la modération et de la prévention alors qu’un collectif d’alcoologues appelle à sa suppression ?

(Ces questions seront soumises directement aux candidats par l'Association Vin & Société.)

(Pour trouver l’adresse mail d’un député rien de plus simple … allez sur le site de l’Assemblée nationale où ils sont classés par ordre alphabétique :
http://www.assemblee-nationale.fr/12/tribun/comm3.asp)

A tous ceux qui le feront je dis BRAVO ! Et qu’ils trouvent ici l’expression de la reconnaissance éternelle de toute la communauté des Amis du Vin dont vous êtes les Ambassadeurs.

Merci du temps consacré à lire ces quelques lignes.
Et M E R C I pour votre aide.


SUIVI des déclarations des candidats

Nicolas SARKOZY :Le 5 février 2007, sur TF1, Nicolas Sarkozy s'est engagé à soutenir la viticulture. MERCI.

La France est riche !

Si on se place au niveau de notre bonne vieille planète, on peut lire sous la plume de Chris Giles dans le Financial Times du 06/12/06 sous le titre « Half the world assets held by 2% of population » (Traduction de l’auteur du message : « La moitié du patrimoine mondial entre les mains de 2% de la population »).

A contrario 50% de la population mondiale ne détient que 1% du patrimoine mondial.

Mais plus interpellant, en l’occurrence, en ce qui nous concerne nous Français est que, si le patrimoine mondial était équitablement réparti, alors chacun disposerait d’un capital de 20500$ (ou 15000 Euros environ).

Et … avec un SMIC Français à 1254,28 Euros mensuels ou 15051.36 Euros annuels on peut dire que chaque individu français, disposant du SMIC ou équivalent, gagne chaque année sa part moyenne de la richesse mondiale ! Il est riche et fortuné. Il détient son lot du patrimoine mondial ! Plus encore, il encaisse son équivalent chaque année.

Alors TOUS riches !?
Peut-être !?

Et pourtant, j’ai le sentiment qu’il n’y a jamais eu autant de citoyens ‘à la rue’ contre leur volonté ! Pire aujourd’hui on trouve dans cette situation des salariés en poste à durée indéterminée.

En fait tout est relatif.

De façon absolue, OUI nous, français, sommes tous, ou presque, riches !
Nous serions riches si nous devions vivre avec les prix correspondant au standard moyen de la planète … MAIS … voilà, nos revenus pléthoriques sont ponctionnés par le système … et le dit système fait que, au final, certains d’entre nous n’ont jamais été si pauvres !

Alors à qui la faute ?!
Soyons modérés, … , n’en faisons pas une affaire de personne ! … la faute est au système !
Il faut donc changer le système !!!

Que faire ?

Revenir à la réalité des choses, mettre en face de nos vrais besoins les ressources nécessaires, supprimer les forces de frottement, pratiquer une rupture franche et massive avec tout ce qui nous ruine à petit feu. Il faut aussi arrêter de signaler à la vindicte populaire nos locomotives de toute sorte qui créent des richesses et qui tirent les wagons ! Il est évident que chaque départ du sol français d’un homme, d’une famille, d’une entreprise, est un appauvrissement certain.

Mais mieux encore, expliquons à nos concitoyens qu’ils sont tous riches, rendons les fiers d’être français, et faisons en sorte qu’ils puissent effectivement profiter de leur richesse bien réelle. Pour cela il faudra effectivement supprimer les privilèges indus et non-conformes à un réel besoin.

Si nous ne le faisons pas la rue le fera !



Le dernier paragraphe en gras a été repris dans le ForumFigaro2007 du 27/01/2007.

mardi 23 janvier 2007

Le Monde : Entretien avec Nicolas Sarkozy

M. Sarkozy : "Il faut que les Français en aient pour leur argent"
LEMONDE.FR | 22.01.07 | 11h56 • Mis à jour le 22.01.07 | 16h17

(Note de Eric.M : que Le Monde me pardonne ... j'ai préféré garder en surface cet excellent entretien avec N. Sarkozy ... avant qu'il ne soit enfoui dans les archives du quotidien et sorte de l'actualité ... Encore MERCI.)

Quelle est la première de vos priorités économiques ?

La priorité des priorités est de revaloriser le travail. La crise morale française porte un nom : c'est la crise du travail. C'est lui qui est créateur d'emplois, et pas le partage du travail. Le travail crée le travail. Il faut donc récompenser le travail, créer de l'activité, favoriser la croissance. Et ce sont les réformes qui feront la croissance, pas les économies budgétaires.
Notre premier grand problème est celui du pouvoir d'achat. Pourquoi avons-nous, depuis quinze ans, un taux de croissance inférieur de 1% à celui des meilleurs des pays libres? Parce que les salaires sont trop bas, les charges trop lourdes, la pression fiscale trop élevée. Les 35 heures ont servi de prétexte à la rigueur salariale et creusé le déficit de l'Etat. 17 milliards d'euros, sur les 22 milliards d'euros d'allégements de charges, servent à les payer.

Comment redonnerez-vous du pouvoir d'achat aux Français ?

Je propose une véritable révolution économique. On ne peut pas se dire européen et se satisfaire de prélèvements obligatoires qui représentent 45,3% du produit intérieur brut (PIB), soit 4points de plus que la moyenne de l'Union européenne à quinze. Il faut que les Français en aient pour leur argent. On peut leur donner des prestations meilleures en dépensant moins. Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français : 2000euros rendus aux Français par foyer et par an, y compris les retraités, et 4900euros par foyer si l'on s'en tient à la France qui travaille.

Comment le ferez-vous concrètement ?

Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail. Nous le ferons aussi en récompensant le travail supplémentaire. Tout est fait aujourd'hui pour décourager les entreprises d'en donner. J'estime qu'on a payé son dû à la Sécurité sociale quand on a payé les cotisations pour la durée moyenne de travail. Je propose donc que les entreprises ne payent pas de cotisations sur les heures supplémentaires – ce sera une incitation pour l'entreprise à en donner – et que le salarié ne paie pas d'impôt sur le revenu supplémentaire qu'il perçoit. Songez qu'un salarié rémunéré au smic qui fera 4 heures supplémentaires par semaine augmentera son revenu de près de 2000euros par an. C'est un double bonus. Et l'Etat y trouvera son compte car, lorsque les salariés ont plus de pouvoir d'achat, ils consomment davantage, et les recettes de TVA augmentent.

Le Conseil constitutionnel semble avoir des réserves sur l'exonération de l'impôt sur le revenu…

Je suis prêt à affronter ce débat tant il me paraît essentiel à la croissance française.

Vous êtes prêts à affronter ce débat sur l'exonération de l'impôt sur le revenu avec Jean-Louis Debré, s'il est nommé entre-temps président du Conseil constitutionnel ?

J'ai la volonté de réhabiliter le travail. Cela n'a rien à voir avec la nomination du président du Conseil constitutionnel. Je veux également mettre fin à une injustice qui consiste à rémunérer différemment les heures supplémentaires : 10 % de plus dans les entreprises de moins de 20 salariés et 25 % dans les autres. Tout le monde doit avoir 25 %.

Peut-on réduire à ce point la dépense publique ?

Trouver des économies est possible à condition de traiter de l'emploi dans la fonction publique. Avec les retraites des fonctionnaires, il représente 45% du budget. Je fais mien l'objectif de ne pas remplacer le départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux. La moitié de la productivité ainsi gagnée doit servir à réduire les déficits, l'autre à augmenter le pouvoir d'achat des fonctionnaires.
Il faudra aussi supprimer tous les organismes inutiles, comme le Conseil monétaire de la Banque de France, et faire une révision systématique de tous les programmes. Nous ne voulons pas consacrer 5 milliards d'euros aux préretraites : nous voulons utiliser l'argent public pour créer de l'activité, pas pour empêcher les gens de travailler. Les 23 milliards de la formation professionnelle constituent un gisement de productivité considérable. Et il ne faut plus de minima sociaux sans contrepartie d'activité. Dans notre société, les devoirs doivent être la contrepartie des droits.

Que ferez-vous sur l'université ?

Nous proposerons un statut d'autonomie pour toutes les universités qui le désireront. Les universités qui accepteront de se réformer auront des moyens supplémentaires.

Dans quelles dépenses de l'Etat-providence peut-on tailler ?

Je ne pense pas qu'il y ait matière à beaucoup d'économies dans la santé. Compte tenu de l'allongement de la durée de la vie, du progrès médical et de l'aspiration bien naturelle de nos concitoyens à vivre en bonne santé, l'investissement dans la santé sera forcément majeur.

Restez-vous favorable à une santé quasi totalement socialisée ?

Je suis pour une santé fondée sur la solidarité, mais nous n'éviterons pas de responsabiliser les patients. Il faut instaurer une franchise modeste par famille, et pas par individu, sur les premiers euros de dépenses annuelles en consultations médicales ou en examens biologiques. Je suis en revanche réservé sur le forfait de 1euro sur les boîtes de médicaments, qui pénalise, c'est un comble, ceux qui sont le plus gravement malades.

Faut-il instaurer des cotisations maladie progressives, alors qu'elles sont aujourd'hui proportionnelles ?

Je n'y suis pas favorable. Il faut essentiellement responsabiliser le patient. Tous les ans, il y aura un débat au Parlement : si l'objectif national de dépenses est respecté, on baissera la franchise. Si ce n'est pas le cas, on l'augmentera. Il y aura certaines exonérations, par exemple pour les ménages les plus modestes. Cette formule me semble infiniment plus utile que l'augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG), qui n'a aucune vertu pédagogique et pèse sur les prélèvements obligatoires.

Doit-on responsabiliser le corps médical ?

Il l'est. La médecine libérale, qui ne représente que 15 % des dépenses, a fait beaucoup d'efforts. Je propose deux réformes sur l'hôpital : celle de la gouvernance, car les hôpitaux ont besoin d'un patron, et celle de la carte hospitalière, mais sans s'inscrire dans une logique du tout ou rien. Je précise qu'il faut conserver des équipements de proximité. On peut avoir des regroupements d'établissements en gardant des sites géographiques différenciés.

Pouvez-vous préciser vos propositions sur la fiscalité ?

J'ai déjà évoqué la fiscalité sur le travail. Je veux en outre que 95 % des Français soient exonérés des droits de succession. La vie est mal faite : quand on est plus âgé, on a moins de besoins et plus de revenus. Quand on est jeune, on a beaucoup de besoins et peu de revenus. Je crois à la mobilité du capital, du patrimoine. Le problème de la France, c'est qu'on hérite trop tard. Quand on a travaillé toute sa vie et qu'on a créé un patrimoine, on doit pouvoir le laisser en franchise d'impôt à ses enfants.

Faut-il exonérer les patrimoines jusqu'à 300000 euros ?

Qu'il faille un plafond, sûrement, mais je préfère m'en tenir à des principes. Je veux laisser prospérer le débat. Les socialistes veulent augmenter les impôts. Nous voulons les réduire. Voici l'un des grands débats de la présidentielle.
N'est-ce pas contradictoire avec l'idée qu'il faut accumuler pour la retraite ?
La retraite, ce n'est pas un problème d'épargne mais de travail. Si cela vous intéresse de travailler jusqu'à 70ans et de partir ensuite en vacances plutôt qu'acheter un appartement pour vos petits-enfants, c'est votre droit. Mais en travaillant davantage, vous contribuez à résoudre le problème de l'équilibre des retraites.

70 ans, est-ce un cap à fixer ?

Non, le cap c'est la liberté. Il faut que celui qui veut travailler plus longtemps puisse le faire. Je souhaite une société du libre choix.

Faut-il garder la retraite à 60 ans ?

Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d'être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n'accepte pas est que cela soit aussi un maximum. Quelle drôle d'idée que d'interdire aux Français de travailler plus pour gagner plus.

Réformerez-vous les stock-options ?

Je n'aime pas l'idée de stock-options réservées à un petit groupe de cadres dirigeants. Je suis très tenté par l'idée de plans de stock-options pour tous, ou pour personne. Il faut aussi débloquer les fonds de participation. Je suis également très réservé sur les "golden parachutes". Les gros salaires ne me choquent pas à condition qu'ils soient associés à un vrai risque. Pour prendre un exemple, Patrick Kron qui a redressé Alstom mérite un gros salaire. Son prédécesseur ne méritait pas de golden parachute.

Que ferez-vous de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ?

Il n'y aura pas de suppression de l'ISF si je suis président de la République. Il est normal que ceux qui ont les plus gros patrimoines paient davantage. En revanche, je crois à un bouclier fiscal à 50% intégrant la CSG et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu'il a gagné.
Il faut faire revenir les patrimoines et créer une nouvelle génération de capitalistes familiaux, qui investissent dans les petites et moyennes entreprises et au service de l'emploi. J'entends donc donner à ceux qui paient l'ISF la possibilité de déduire une somme de cet impôt, par exemple jusqu'à 50000 euros, à condition de l'investir dans les PME. Je veux que tous ceux qui ont des projets puissent les financer et pas seulement dans la high-tech ou dans Internet.

Sortirez-vous la résidence principale de l'assiette de l'ISF ?

L'Etat n'a pas à arbitrer sur les choix d'investissement des Français. Surtout, on ne peut pas se plaindre de la faiblesse de l'actionnariat français et considérer qu'il faut payer l'ISF quand on achète des actions mais pas quand on a de l'immobilier.

Que faire néanmoins sur l'immobilier?

Grâce à l'inflation, les classes moyennes, il y a quarante ans, pouvaient aisément devenir propriétaires de leur logement. Elles ne le peuvent plus aujourd'hui. Ce n'est ni normal ni juste. Je veux une France où chacun puisse accéder à la propriété et propose que l'on puisse déduire 100% des intérêts d'emprunt contracté pour l'acquisition de son logement de son impôt sur le revenu. Il n'y a aucune raison qu'on paie des impôts sur les intérêts qu'on verse. L'Etat, lui, doit mettre sa signature au service de celui qui n'a pas de caution – je suis pour un service public de caution – et en outre il faut supprimer la surprime imposée aux malades qui empruntent. Je veux aussi le crédit revolving, c'est-à-dire donner la possibilité d'emprunter de nouveau à mesure que l'on rembourse ses emprunts. Une société qui emprunte est une société qui croit en l'avenir.

Doit-on augmenter le smic?

Porter le smic à 1500 euros, comme le proposent certains socialistes, ce serait un tout petit effort sur la durée de la législature. En réalité, tout en conservant le smic, il faut s'attaquer à l'écrasement des grilles salariales et faire un effort sur l'ensemble des salaires. Eux veulent l'augmentation du seul smic; je préfère l'augmentation de tous les salaires grâce à l'augmentation de la quantité de travail.

La chancelière allemande Angela Merkel dit qu'il faut laisser la BCE hors de la politique.

Je suis tout à fait d'accord. Mais si nous avons fait l'euro, c'est pour faire une zone de croissance. J'ai confiance dans l'euro, mais la stratégie qui consiste à rester en permanence immobile sur les taux d'intérêt, c'est l'exemple inverse de ce qu'a fait Alan Greenspan [ancien président de la Réserve fédérale américaine] aux Etats-Unis ou Gordon Brown [chancelier de l'Echiquier] en Angleterre avec le succès que l'on connaît. Il ne faut pas se priver de cet instrument décisif qu'est l'instrument monétaire, même si, s'agissant de la France, il ne nous dispensera pas de faire également des réformes structurelles.

Qu'entendez-vous par fiscalité écologique?

Il ne s'agit pas de mettre une taxe sur l'essence, mais d'instaurer une fiscalité différenciée pour les produits propres et les produits polluants. Actuellement, la fiscalité écologique représente 2,5% du PIB. Il faut passer à 5% en faisant payer les pollueurs. Il faut aussi négocier avec nos partenaires européens des taux réduits de 19,6% à 5,5% de TVA, par exemple pour les voitures propres, les bâtiments à haute qualité environnementale ou les travaux d'isolation de son pavillon.

Croire en la démocratie sociale et annoncer le vote en juin d'une loi sur le service minimum en cas de grève dans les transports, n'est-ce pas incompatible ?


Je ne vois pas pourquoi ce serait incompatible. En quoi un service minimum, qui est la contrepartie d'un monopole, serait-il contraire à la démocratie? Il existe déjà dans les hôpitaux, à la télévision. Je crois au droit de grève individuel, pas à la prise d'otages.

Avec la bonne conjoncture, le déficit budgétaire s'est réduit plus que prévu. Faut-il accélérer le retour de l'endettement sous la barre des 60% du PIB ?

Ce qu'il faut, c'est en priorité faire des réformes. Ce sont elles qui apporteront la croissance et les économies. L'objectif, en tout cas, doit être atteint car un pays lourdement déficitaire met en danger son indépendance.

Que répondez-vous à la gauche qui vous accuse d'avoir capté son héritage, en citant Jaurès, Blum et Zola ?

Il n'y a pas d'histoire de gauche et d'histoire de droite. Il y a l'histoire de France. La France, c'est une synthèse et ne pas le comprendre, c'est ne rien comprendre à la France. Voilà donc que François Hollande développe une lecture communautariste de l'histoire. Je suis très heureux d'avoir redonné à la gauche le goût de Blum ! Je ne reconnais plus le socialisme de Mitterrand. Au moins, celui-là avait-il des lettres. Et quand l'ancien président allait parler de la mort avec Jean Guitton, est-ce qu'il se posait la question de savoir s'il était de droite ? Je me dois d'être à l'écoute de l'électorat de gauche quand il est à ce point trahi et abandonné dans ses valeurs par les actuels dirigeants socialistes.

Jean-Marie Le Pen aura-t-il ses signatures de parrainage pour se présenter à l'élection présidentielle ?

C'est souhaitable, comme ce doit l'être pour tous les candidats qui représentent un courant de l'opinion. Je suis favorable à l'allongement du délai pour obtenir des signatures.

Les difficultés actuelles de Ségolène Royal vous rendent-elles optimiste ?

Je veux mener une campagne positive, redonner de l'espérance. Pour que tout devienne possible, je n'attends pas que mon contradicteur ait des problèmes, même si cette campagne est bien sûr l'occasion pour chacun de révéler sa vraie nature.


Propos recueillis par Claire Guélaud, Arnaud Leparmentier et Philippe Ridet

lundi 22 janvier 2007

La Politique est-elle nécessaire... ?

Bien sûr que je crois en la Politique.
Elle est indispensable !
Mais plusieurs générations d’hommes Politiques s’étant évertués à déresponsabiliser plus de la moitié de la population qui se trouve aujourd’hui exonérée de toute obligation citoyenne en n’ayant plus que des droits sans la contrepartie des devoirs … alors la Politique est en panne car elle ne dispose plus de son contrepoids … la démocratie !
Il nous reste la politique politicienne, les minorités agissantes et les corporatismes.
De quoi décourager les quelques citoyens encore responsables.

Courrier paru dans le ForumFigaro2007 du 13/01/2007.

Egalité des chances … un ‘pieux’ mensonge !

L'égalité n'a jamais été de mise depuis que l'homme existe! Et c'est tant mieux.
"Il faut de tout pour faire un monde".
La "chance", elle, 'ne sourit qu'aux audacieux'.
On ne peut faire plus catastrophique que proposer à nos jeunes un programme sur l' "EGALITE des CHANCES"!

C'est les tromper! et c'est eux qui paient l'addition à la sortie.

Que l'Education Nationale fasse son travail à minima pour tous: leur apprendre à lire, écrire, compter et le respect d’autrui! Au lieu de cela on se complait dans des discours de 'théologiens' sur les bienfaits ou non du redoublement, sur l'importance de maintenir les jeunes en difficulté au contact des mieux préparés et plus aptes à suivre une scolarité normale, on invente des concepts 'fumeux' ... . Mais nos jeunes continuent à sortir de l'école sans le bagage minimum.

Un exemple de l'absurdité actuelle: je suis issu de l'enseignement supérieur, chef d'entreprise depuis plus de 30 ans et néanmoins incapable d'aborder un quelconque livre de classe actuel et quelque soit l'année scolaire concernée. Dois-je remettre en question mes aptitudes intellectuelles?

Imaginez simplement que l'on se comporte ainsi dans le monde professionnel! Il n'y aurait plus de possibilité pour quiconque de rebondir vers un autre secteur d'activité que le sien. Or cela fait 30 ans que je travaille dans les technologies émergentes, cela fait trente ans que j'apprends. Ce n'est possible que par ce que j'ai des documents exploitables et compréhensibles par tout un chacun qui veut bien s'en donner la peine.

Quand un pays a faim il est de bon ton de dire qu'il vaut mieux lui apprendre à pêcher que lui offrir du poisson.

Même chose pour nos jeunes.
Apprenez leur à lire, écrire, et compter. C'est un bagage nécessaire et suffisant pour qu'ensuite ils puissent faire leur choix dans la masse gigantesque des savoirs à disposition à travers Internet et autres bibliothèques.

N'oublions pas qu'un grand nombre de nos patrons d'entreprise sont autodidactes mais, eux, ils avaient appris au moins à lire, écrire et compter!
Après ils se sont débrouillés! Plutôt bien! Demandez leur ce qu'ils pensent de 'l'Egalité des Chances'!

La France a réussi un programme titanesque d'alphabétisation après guerre, en trente ans! Et dans les trente dernières années c'est l'analphabétisation qui a progressé! Cherchez l'erreur!

L'erreur est double:

- L'Education Nationale, organisme d’état incontrôlé et incontrôlable.
- La socialisation totale de notre société et l'obstination de tout un chacun, hommes politiques en tête, à vouloir 'garantir' le bonheur sous forme de chimères au lieu de mettre en avant les valeurs qui, de tous temps, ont fait la grandeur d'une nation: Travail, Famille, Patrie.

Sarkozy, Royal et les autres … face à la FORTUNE !

Tous les candidats des partis ayant une chance de participer au prochain gouvernement ou presque sont assujettis à l’ISF.

C’est extraordinaire de les voir presque honteux de devoir assumer ce passage de seuil fatidique ! (Voir les effets de seuil dans la publication du 29/12/06 sur ce même blog.)
Mais ce n’est pas pour autant que nos candidats se posent les bonnes questions !

Ce seuil correspond t’il à une réalité qui mérite de stigmatiser tout un chacun ?!

1) Tout foyer familial disposant des moyens économiques nécessaires pour se loger, se nourrir, vivre au standard moyen de son pays de résidence et ce dans un environnement pérenne peut être considéré comme fortuné. Nul ne peut en douter et cette bonne fortune doit être souhaitée au plus grand nombre. En fait ce devrait être l’objectif de toute démocratie de satisfaire ces besoins pour 100% de ses concitoyens.

2) Si on se place au niveau de notre bonne vieille planète, on peut lire sous la plume de Chris Giles dans le Financial Times du 06/12/06 : « Half the world assets held by 2% of population » (Traduction de l’auteur du blog : « La moitié du patrimoine mondial entre les mains de 2% de la population »).

A contrario 50% de la population mondiale ne détient que 1% du patrimoine mondial.

Mais plus interpellant, en l’occurrence, en ce qui nous concerne nous Français, pays riche, est que, si le patrimoine mondial était équitablement réparti, alors chacun disposerait d’un capital de 20500 $ (ou 15000 Euros).

Et … avec un SMIC Français à 1254,28 Euros mensuels ou 15051.36 Euros annuels on peut dire que chaque individu français, disposant du SMIC ou équivalent, gagne chaque année sa part moyenne de la richesse mondiale ! Il est riche et fortuné. Il détient son lot du patrimoine mondial ! Plus, il encaisse son équivalent chaque année.

Alors TOUS riches !?
Peut-être !?

3) En fait tout est relatif.

De façon absolue, OUI nous, français, sommes tous, ou presque, riches !
Nous serions riches si nous devions vivre avec les prix correspondant au standard moyen de la planète … MAIS … voilà, nos revenus pléthoriques sont ponctionnés par le système … et le dit système fait que, au final, certains d’entre nous n’ont jamais été si pauvres !

Alors à qui la faute ?!
Soyons modérés, … , n’en faisons pas une affaire de personne ! … la faute est au système !
Il faut donc changer le système !!!

Que faire ?

Revenir à la réalité des choses, mettre en face de nos vrais besoins les ressources nécessaires, supprimer les forces de frottement, pratiquer une rupture franche et massive avec tout ce qui nous ruine à petit feu. Et enfin arrêter de signaler à la vindicte populaire nos locomotives de toute sorte qui créent des richesses et qui tirent les wagons !

Mais mieux encore, expliquons à nos concitoyens qu’ils sont tous riches, rendons les fiers d’être français, et faisons en sorte qu’ils puissent effectivement profiter de leur richesse bien réelle. Pour cela il faudra effectivement supprimer les privilèges indus et non-conformes à un réel besoin.

Si nous ne le faisons pas la rue le fera !

mardi 16 janvier 2007

Ségoléne toujours aussi MUETTE et François A LA PEINE ...

Pauvre François! Peut-être a t'il du rejoindre les villages de toile?!

Qu'est-ce qu'elle a du lui mettre, la SégoReineMère, à ce pauvre FrançoisPrinceConNeSortPlusSansSaLaisse!

Déjà la Presse avait fait des gorges chaudes de ses approximations farfelues quant à l'estimation des foyers concernés par les 4000 Euros au delà desquels nos concitoyens devaient être mis à l'amAnde amère et fiscale !

Et ce pauvre François, en mission commandée, sur France 2, pour essayer d'éteindre le feu qu'il avait lui-même allumé, qui ne s'arrétait pas de bafouiller, de se prendre à nouveau les pieds dans le tapis au sujet du nombre de foyers concernés! Et puis ... foin de discours ... notre François s'est vu obligé de terminer sur un laconique :"La candidate tranchera!".

STOP ce n'est plus amusant ... tout cela n'est pas sérieux et dévalorise l'élection Présidentielle!
Un peu de tenue que diantre!
On ne se présente pas à un tel poste sans les moyens et/ou équipe qui vont bien.
Nos concitoyens ne rigolent plus du tout.