dimanche 26 octobre 2008

N'est pas 'Capitaliste' qui veut ...

Le Monde du Samedi 25/10/2008
Analyse de Frédéric Lemaître: "Sauvons le Capitalisme des Capitalistes!"

Cher Monsieur,

Vous avez entièrement raison sur le fond.

Néanmoins, n'est-ce pas une erreur de considérer ces exactions comme pouvant être attribuées aux 'capitalistes'. En effet un 'capitaliste', selon moi, et selon la définition d'origine est une personne 'qui dispose de capitaux engagés dans une entreprise' (Le Robert); je dirais même plus que c'est une étiquette que l'on devrait réserver aux entrepreneurs, majoritaires en leur société et le plus souvent 'créateurs' de leur entreprise. Ce n'est que par extension et par excès que l'on considère comme capitaliste toute personne dite 'riche' et/ou possédant des valeurs mobilières.
Les 'dirigeants' du CAC40, comme vous les appelez, bien justement, sont des salariés, qui plus est sans patron, et c'est là où le bât blesse!
Je vous mets au défi de trouver de telles exactions au sein d'entreprises avec un vrai capitaliste à leur tête, un 'capitaliste' qui a créé sa société, qui y a mis toutes ses économies, seul maitre à bord après Dieu. Celui là ne perdra pas son capital social en jouant à la loterie et n'aura pas pour rémunération 'deux siècles de salaire médian' !
Alors de grâce, ne nous trompons pas de combat.
C'est tout le système d'état qui est en défaut.
Et ce n'est ni une question de droite, ni de gauche, malheureusement.

Et tous ces errements du système d'état sont à la charge des 'capitalistes' créateurs de richesses dilapidées par ce 'foutu' système, et, probablement aussi: système 'foutu', et c'est tant mieux!.

Merci de votre attention.


Réponse de Mr frédéric Lemaître :

"LEMAITRE Frédéric"
à : "eric.m_ump@yahoo.fr"
date :
29/10/08 14:15
objet : RE: Sauvons le Capitalisme ...

Cher Monsieur,

Merci de votre commentaire auquel je souscris volontiers, même si les dirigeants du CAC 40, actionnaires grâce aux stock-options ont un statut ambigu.

Merci de votre fidélité à notre journal

Frédéric Lemaître

jeudi 23 octobre 2008

Education ... quand tu nous tiens!

Le Figaro nous a proposé, dans le quotidien papier du 22 octobre, un débat entre notre Ministre, Xavier Darcos, et, le philosophe Marcel Gauchet (Article non publié à ce jour sur le site web du Figaro).

La qualité du débat ne peut être mise en cause ... MERCI Messieurs.

Mais ...

On ne se refait pas, et alors que je n'ai rien à voir avec l'Education Nationale, je ne peux m'empêcher de réagir à ce qui me semble si loin des réalités et des besoins en la matière.
Aujourd'hui, néanmoins, avant tout, je ferais amende honorable et j'avoue ne pas prendre en compte, ou si peu, les avis des principaux concernés: les élèves! Et peut-être est-ce là que le bât blesse!
Je fais partie probablement, à 60 ans, d'une vieille école! Celle du respect pour les différents savoirs et leurs maîtres.

1) Le Figaro attaque fort: « ... perte de légitimité du savoir ... et perte du caractère sacré de la connaissance ... ?»

MG acquiesce et conclut: « Les pédagogues ne régleront pas cette question par des recettes didactiques. »
XD se veut moins « fataliste » et en veut pour preuve qu'il est possible de « leur enseigner quelque chose (aux élèves) en particulier dans les classes où il n'y a pas de difficulté particulière. »

2) Le Figaro : « Comment expliquer un tel phénomène? »

MG propose « un débat engageant non seulement les professionnels de l'éducation, mais la collectivité entière. »
XD met les points sur les 'i': « Il y a l 'idée que tout savoir peut être soumis à l'opinion, y compris celle des ignorants. »

La messe est dite.

Comment peut-on envisager débattre sur une vérité vraie: les bases de connaissance sont indispensables à tout citoyen du monde, du nord, du sud, de droite ou de gauche. Sans bases de connaissance il n'y a pas de communication possible, et sans communication il n'y a pas d'insertion dans la société! Il n'y a pas d'alternative!

Le seul débat est: comment on fait pour revenir, vite, très vite, à des pratiques normales et incontournables?!

XD, à mes yeux au moins, marque un point décisif en osant affirmer: « Il faut accepter que des choses vous soient imposées pour faire de vous un être libre. »
Merci Mr Darcos.

Mais je dois dire, malheureusement, que Mr Darcos m'inquiète quand il nous fait part de son ambition première: « Si on arrive déjà à socialiser les enfants, à parvenir à ce qu'ils s'écoutent, et à leur faire parler une langue qui ressemble au français, je serai très content. »

Quel programme!

(Je vous passe les échanges sur les 'options' envisagées, l'école du samedi et autres commentaires sur le film « Entre les murs. », qui me semblent si loin des besoins fondamentaux.)

Décidément, je crois, que je ne me ferais jamais à cette idée que l'éducation et les savoirs de base puissent être l'objet d'autant de débats.

Place au tout internet et à son « open knowledge » ou « savoir libre », c'est peut-être la solution.


Le 13 octobre 2008: Visite à Marseille de Xavier Bertrand ... c'est un 'BON'!

Quel plaisir d'écouter cet homme là!

Il n'est pas étonnant de le retrouver dans la garde rapprochée, composée de sept Ministres, du 'patron', Nicolas Sarkozy.
On a tout autant de satisfaction à le savoir Vice-Président du parti.

En tant que Ministre, il reconnait les erreurs de communication passées, et après avoir expliqué les dernières actions du gouvernement, financement des mesures anti-crise internationale de la finance, en termes clairs et percutants, il appelle tout sympathisant ou militant à porter la bonne parole, partout! Il a raison. C'est fou ce que la non-communication sur le 'paquet fiscal' nous coûte cher!

En tant que VP UMP, il redit haut et fort que l'époque est à la démocratie.
En particulier, il confirme que les têtes de liste pour les élections Européennes seront désignées par un vote des militants.
MAIS ... !
En face des droits il y a des devoirs! Ceux qui ne feront pas leur boulot seront écartés, qu'on se le dise.

Maintenant, il y a loin de la coupe aux lèvres et le tout prendra du temps; j'en veux pour preuve les errements présents:

- Le dernier sondage national proposant aux militants de débattre, oui, mais à l'intérieur d'une liste, FERMEE, de cinq sujets de société, bien loin des préoccupations de nos concitoyens et de nous-mêmes.

- Le lancement des 'Ateliers du changement' avec sa première session, 'Refonte ('refonder' n'est pas français!) du Capitalisme', annoncée aux militants par mail le LENDEMAIN de la table ronde!

- L'absence à ces tables rondes de tout 'candide(?!)' issu de la masse des militants.

Néanmoins, restons positifs!
Nicolas Sarkozy a imposé les nouveaux adhérents autour de la table.
Xavier Bertrand, en double fidèle, dit la même chose et ce sera encore le cas lors des prochaines élections internes.

Alors, soyons attentifs mais patients.

Encore MERCI Monsieur Bertrand.
Revenez souvent.