vendredi 14 novembre 2008

"Le faux procès en racisme insinué contre la France. " par Ivan Rioufol

Comme d'habitude Mr Ivan Rioufol nous livre, en ce vendredi matin dans la page 'Opinions du Figaro du 14/11/2008, ses réflexions frappées au coin du bon sens ... qu'il en soit, au moins ici, une fois encore remercié.

Il a raison de rappeler l'article premier de notre constitution : « La République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion ».
Il aurait pu aussi rappelé que la France est le pays des droits de l'homme.
Il a encore raison de stigmatiser les bien-pensants, dans le contre-sens total, qui « Au nom de l'antiracisme, (ils) parlent de couleur de peau. »

Il a raison sur toute la ligne et je vous laisse découvrir par vous-même la teneur de ses arguments.
La République est 'une' et 'indivisible' et ce qui manque par dessus tout c'est « Le patrio­tisme, qui s'observe aux États-Unis, (et qui) est ici moins fréquent que les Marseillaise sifflées et vite excusées. »

Tout communautarisme est un poison pour la démocratie et la République!
Et la discrimination positive en est le véhicule.


Contrairement à « La multiethnicité, qui n'a pas trente ans», la lutte pour la parité, légalisée en son temps, a, elle, plus de trente ans. Et on peut en analyser les résultats. Il est clair que l'on peut être satisfait du résultat quand on voit une Compagnie comme IBM Corp qui a nommé deux femmes, en quelques années, à la tête de la filiale française. Inversement quand le processus est poussé à l'absurde comme dans la constitution des listes électorales, avec un quota paritaire légalisé, on en voit les limites, non pas au niveau des compétences comparées mais bien évidemment au niveau du nombre des candidatures et de leurs mérites respectifs.

Et ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, si la réforme des structures administratives de notre pays est à l'arrêt, c'est bien par ce que la suppression d'un échelon, après la parité, créerait un séisme supplémentaire dans la fonction publique.

Je laisserai la conclusion à Mr Rioufol : « La multiethnicité, qui n'a pas trente ans, gagnera ses places. Elles s'ouvrent déjà aux prix Goncourt et Renaudot. Mais seuls le talent, le mérite, l'effort devraient en décider. » Surtout les efforts d'intégration car comme s'interroge Ivan Rioufol: « Les activistes des minorités, qui réclament leurs dus, évacuent les problèmes nés d'une intégration asphyxiée. Aiment-ils cette France dont ils font le procès ? »

Merci Monsieur.

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