samedi 14 juillet 2007

Certains ne changent pas ... ne veulent pas! Il faut les déclarer hors jeu!

Les Français ont changé (?), en tout cas ils ont plébiscité le changement et le changement est en marche ! Tant mieux, il était temps !

Mais que penser du JT de 20H00 qui va chercher l’hôtel particulier de Paris le plus cher ( à savoir si même il existe ?!), estimé 25 millions d’Euros, pour provoquer tout un chacun en lâchant tout à trac que les 10% supplémentaires d’abattement sur la valeur de la résidence principale, au titre de l’ISF, représente pour son heureux propriétaire une économie de 45 000 Euros ! Bien sûr, sans préciser, que, le dit heureux propriétaire paiera néanmoins 315 000 Euros d’ISF tous les ans, ou 26 250 Euros par mois, plus la Taxe Foncière, plus la Taxe d’Habitation !

Qui mieux que cet heureux propriétaire participe, individuellement, au budget de la France !?

Et que penser de l’éditorial (cité intégralement à la suite de ce post) du Monde du 13/07/2007, non signé( !), titré : « Solidarité et Ambigüité » qui ne mériterait aucun commentaire, s’il n’était pas justement à la signature du Monde et tellement il est ridicule !

Sur la forme, on comprend que son rédacteur veut écrire un libelle assassin contre la politique fiscale du gouvernement.

Sur le fond c’est un tissu d’âneries !

Notre éditorialiste anonyme a réussi à mettre en avant tout le coté positif des réformes entamées par le Président Sarkozy :

- « Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.»

Merci Mr Sarkozy !

- « … Christine Lagarde, n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." »

Merci Mme Lagarde, Merci Mr Sarkozy !

- « Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. »

Notre éditorialiste est proche de l’oxymore en qualifiant le syncrétisme d’idéologique qu’il veut opposer au pragmatisme de « ce qui marche ».

Bravo Mr Sarkozy !

Et pour s’opposer notre éditorialiste a trouvé des arguments qui tuent !

-« Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. »

53% des Français ou plus de 20 millions d’entre eux ont voté pour Mr Sarkozy.
Et ce jour encore plus de 60% des Français sont favorables aux réformes fiscales ! Soit, ces mêmes réformes fiscales ont la faveur de Français ayant voté pour Mme Royal !

La cerise sur le gâteau : « … le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas. »

Notre éditorialiste anonyme doit faire partie de ces Français qui rechignent à participer à la solidarité à laquelle il appelle dans son titre !

Payer des impôts est une preuve de citoyenneté, en payer beaucoup est un gage de réussite, en payer trop est le fruit d’une erreur politique et économique.

Mr Sarkozy a décidé de s’attaquer aux excès de notre système fiscal. Bravo !
Et il a un soutien clair de la majorité des Français.

Alors Messieurs les journalistes, de grâce, évoluez, montrez-nous que vous êtes capables d’apprécier les changements à leur juste valeur. On ne vous demande pas d’être d’accord, on souhaite seulement que vous soyez lucides et intellectuellement corrects !

Nul n’en veut à votre indépendance !
Mais tous, nous sommes fatigués par votre myopie politique et sociale !

Et si certains d’entre vous sont ‘remerciés’ dans les jours à venir, ce ne sera pas pour cause de vouloir inféoder votre belle famille à je ne sais quel pouvoir de l’argent, mais simplement pour éliminer des « forces de frottement » nuisibles au changement tant attendu.

A bon entendeur … Salut !


(Ci dessous ... l'Editorial du Monde.)

Solidarité et ambigüité.

Les discussions en cours, à l'Assemblée nationale, sur le "paquet fiscal" qui inclut le lancement par Martin Hirsch, haut-commissaire du gouvernement, du revenu de solidarité active (RSA), illustrent les ambiguïtés voire les contradictions de la politique du gouvernement dans le domaine social.
D'un côté, l'ancien président d'Emmaüs France présente des orientations qui ne peuvent qu'être approuvées. Même si M. Hirsch fait un peu figure de Sisyphe moderne face à un système qui sécrète de la pauvreté, notamment avec le développement du travail précaire et du temps partiel contraint. Pour la première fois, le haut-commissaire s'attaque de front à un problème identifié depuis bien longtemps : le fait qu'un RMiste qui retrouve un travail modeste peut perdre de l'argent, en n'ayant plus accès à certaines prestations.
Ce sérieux et cette bonne volonté contrastent avec l'étonnante légèreté, sur un tel sujet, de la ministre des finances, Christine Lagarde, qui n'a pas hésité à lancer, devant les députés, le 10 juillet : "Cessons d'opposer les riches et les pauvres." Surtout quand, au même moment, une étude d'un chercheur de la nouvelle Ecole d'économie de Paris, appuyée sur les données fiscales, indique que les hauts revenus ont explosé en France entre 1998 et 2005, du fait de la forte augmentation des revenus du patrimoine et du creusement considérable des inégalités salariales.
Au-delà, on peut se demander si M. Hirsch n'est pas en train de devenir, comme certains le redoutaient ou le soupçonnaient dès le début, une sorte d'alibi social du gouvernement. Autrement dit, l'arbre de la lutte contre la pauvreté masquerait la forêt d'une politique destinée en fait aux catégories sociales les plus favorisées qui constituent l'électorat traditionnel de la droite. Et ce, contrairement à ce qu'avait soutenu pendant la campagne M. Sarkozy, non sans succès auprès des Français les plus modestes. D'une part, sur un "paquet fiscal" dont le coût annuel est évalué entre 11 et 13 milliards d'euros, l'expérimentation par M. Hirsch du RSA ne représente qu'une goutte d'eau (25 millions pour 2008) face aux allégements d'impôts (réforme de l'ISF, des successions, bouclier fiscal...), qui profiteront aux plus favorisés. D'autre part, le débat parlementaire démontre que, pour les plus modestes des salariés, l'application concrète du slogan "travailler plus pour gagner plus" reviendra à rendre imposables ceux qui ne l'étaient pas.
Outre son dynamisme et son énergie, l'une des forces de M. Sarkozy est un syncrétisme idéologique qui lui fait choisir "ce qui marche", sans s'embarrasser de savoir si les idées ou les hommes sont catalogués de droite ou de gauche. Le début du parcours parlementaire de son gouvernement montre les limites de cette synthèse.

Article paru dans l'édition du 13.07.07

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