Si, et seulement si, le fait de ne pas réagir aux énormités que leurs interlocuteurs profèrent est une question de statut.
Quelques exemples :
1) A propos de la franchise de santé :
- Un syndicaliste ‘bien-pensant’ dit au 20H: « Cela revient à dire que plus on sera malade plus on paiera ! ».
Aucune réaction du journaliste ! Alors que l’on parle d’une franchise annuelle de l’ordre de 50 €. Rien sur l’objectif de responsabilisation du citoyen face à la gabegie et aux abus. Et, en ce qui concerne les victimes de longue maladie, à ce que je sache, on n’a jamais parlé de supprimer la prise en charge à 100% de ces accidentés de la vie ! Mais de réponse journalistique … point !
2) A propos du principe de précaution :
- Réactions multiples des Ecologistes dans tous les médias : « On tue le Grenelle de l’environnement dans l’œuf ! ». Comme si le principe de précaution était au seul profit de l’écologie et c’est bien là le problème.
Mais toujours pas de réaction !
3) A propos de la dépénalisation du droit des affaires :
- A écouter les bien-pensants à qui l’on donne complaisamment la parole, les réformes ont pour but de permettre à tout chef d’entreprise de se transformer en ‘bandit de grands chemins’ avec une garantie d’impunité.
C’est faire injure à notre Justice comme à nos entreprises. C’est grave !
Alors même que l’objectif N°1 est de désengorger les tribunaux et de laisser au civil ce qui en dépend et qui ne devrait en aucun cas relever du pénal.
On a le droit d’avoir son opinion.
On a le droit de la garder pour soi exclusivement.
Mais quand on appartient à un média avec une audience significative on devrait avoir à cœur de ne pas cautionner des contre-vérités ! C’est de la pure déontologie.
Heureusement nos concitoyens sont de moins en moins crédules.
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