mercredi 18 avril 2007

Mr Jeanenney, Mr N. Sarkozy a raison de faire référence à l'Histoire!

(En réponse à votre tribune publiée dans Le Monde daté su 17/04,
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-897198,0.html)


Cher Monsieur,

Je respecte l’homme que vous avez été et que vous êtes.

Mais permettez-moi de vous dire que je ne comprends pas votre propos et surtout ses contradictions.

L’Histoire est écrite, même gravée, et rendue immuable par le temps qui passe.
Cette Histoire c’est notre Histoire, à tous. Et c’est bien en cela que s’inscrit la démarche de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy ne s’approprie pas l’Histoire, il en tire les leçons évidentes, et surtout il veut la rendre à tous les français.

Il a raison.

Il veut que cette Histoire soit le socle de notre identité, de notre culture, au-delà de tout sentiment de repentance. C’est l’Histoire de la France et de l’Europe.

En France il n’est pas digne pour quiconque de se dire, catholique et pratiquant, et de refuser la mention de notre héritage judéo-chrétien dans la constitution européenne. Ce n’est pas juste pour la France mais cela ne l’est pas plus pour les autres membres de l’Europe. Chaque pays a son histoire et ses drames. Ce continent, dans son ensemble, a une histoire, et c’est l’histoire de tous ses concitoyens. C’est l’histoire qu’ils ont vécu, qu’ils ont entendu de leurs parents, de leurs grands-parents, c’est l’histoire qu’ils ont apprise à l’école. C’est le socle de leur culture et surtout de leur identité. Nul ne peut et ne doit remettre cette identité en cause au risque de faire perdre à chacun le sens de sa vie et de celle de ses ancêtres, celle de sa famille, celle de son pays.

Non il ne s’agit pas de ‘contrition’ mais de reconnaissance de fait des actions bénéfiques pour notre pays de ces grands hommes (mais n’oublions pas que leur faits d’armes reconnus par l’Histoire ne sont pas les seuls à leur actif et que pour chacun on doit trouver matière à opposition virulente dans le respect d’un clivage droite-gauche éternel et bénéfique au bon fonctionnement de nos institutions).

Au-delà de cette reconnaissance des grands desseins de ces grands hommes, je veux bien reconnaître une posture électorale certaine qui consiste à mettre en exergue la vacuité des propositions du PS actuel par rapport aux ambitions de ces grands hommes passés. Et là encore il a raison.

Ségoléne Royal est bien vivante, certes, elle bouge dans tous les sens telle une girouette, se comporte de façon plus que cavalière avec tous les médias, ne répond jamais aux questions qu’on lui pose, mais de grand dessein point si ce n’est de maintenir la majorité de nos concitoyens sous assistance en lieu et place de les exhorter à se remettre au travail et à agir pour le bien commun.

Donc ne m’en voulez pas de ne pas être d’accord, non plus, avec votre conclusion, qui plus est hors propos.

Nicolas Sarkozy, ne vous en déplaise, fait déjà partie de l’histoire et se prépare à ouvrir de nouvelles pages pour le bien de notre pays.

Respectueusement vôtre,

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